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AG de la FNPL : des délégués de l'Ouest pour réaffirmer nos positionsJournaliste - Loire-Atlantique agricole - Agri44
Le 23/03/2017 à 17:00 I
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C'est à Langres, dans le département de la Haute-Marne, que la vingtaine de délégués de l'Ouest s'est rendue pour l'assemblée générale de la Fédération nationale des producteurs de lait, marquée par le contexte de crise. Le thème : « Nos valeurs ont une valeur ». La première journée, mercredi 15 mars, a surtout été marquée par l'intervention des régions. C'est l'occasion pour chacune de rappeler ses positions et de faire des propositions. Marie-Andrée Luherne de la FDSEA du Morbihan, Ghislain de Viron de la FDSEA de la Sarthe, et Patrice Remaud de la FDSEA de la Vendée, sont intervenus au nom de la région Ouest. Ils présentent les grandes lignes de leurs interventions. Sur quels thèmes majeurs la région Ouest s'est-elle exprimée lors du congrès de la FNPL ? Marie-Andrée Luherne : Notre intervention s'est divisée en trois parties: la situation des producteurs, l'organisation de la filière et la segmentation. Nous avons fortement insisté sur la situation des producteurs. Les chiffres tombent, les revenus des producteurs de lait également. Nous vivons la crise tous les jours dans nos exploitations. Les hommes et les femmes que nous sommes ainsi que nos familles, souffrons avec de multiples conséquences que nous observons autour de nous. Nous ne sommes pas responsables de cette situation. Certains semblent l'oublier, le lait ne se fera pas sans des femmes et des hommes. Pour la FRSEA Ouest, les industriels et les distributeurs ont une obligation de résultats vis-à-vis des producteurs. En 2017, nous devons gommer la baisse du prix depuis 2014 si l'on veut sauvegarder notre modèle laitier français. Quelles sont les pistes que l'Ouest a mis en avant pour sortir de la crise ? Ghislain de Viron : Il faut d'abord du prix avant des volumes. Proposer des volumes supplémentaires est une tentative de sabotage de la reprise des marchés! La course à produire n'a aucun sens si le producteur n'en retire pas un revenu. Les entreprises laitières et spécialement les coopératives doivent cesser cette logique du volume avant le prix. Continuons comme cela, et nous exploserons tous en vol! C'est également le message que nous avons fait passer à Phil Hogan. La commission doit jouer son rôle dans l'équilibre des marchés. L'action Lactalis nous a démontré que des OP réunies sont plus fortes. Nous devons poursuivre notre travail en redonnant une impulsion aux OP pour inciter à l'adhésion et fédérer sur des objectifs communs. Nous avons créé les OP ce qui nous donne une responsabilité. Les OP doivent maintenant grandir, gagner en efficacité et être plus lisibles pour les producteurs. L'adhésion aux OP est prioritaire. Il faut une décision politique courageuse pour stimuler les adhésions. La force des OP sera leur capacité à faire des arbitrages sur les volumes. Cet arbitrage sera d'autant plus fort que l'approche par les OP sera collective au travers de l'AOP. Comment avez-vous abordé la question de la segmentation ? Patrice Remaud : C'est aux producteurs de se saisir de ces sujets en portant les valeurs dont nous sommes les propriétaires. Si ce n'est pas nous, d'autres le feront à notre place. Mais que la tâche s'annonce rude. Il nous faut sortir de cette logique de trente ans de lait, apte à toute transformation avec un prix unique où la valeur est captée par le transformateur. Mais la segmentation ne doit pas conduire à nous diviser. La segmentation ne doit pas devenir un accès au marché. L'ouest sera vigilant sur ce point mais, sur ce sujet encore, notre véritable force serait d'organiser la mise en marché de cette segmentation pour en tirer la moelle de la valorisation. La coopération, dans un monde idéal, pourrait être le support de développement d'une segmentation amont au bénéfice des éleveurs. Les coopératives sont la continuité des exploitations, elles sont un élément important de la consolidation de la filière pour autant qu'elles s'intègrent dans une logique d'OP et d'AOP. Le syndicalisme doit s'organiser pour être force de propositions au sein de la coopération. Ecrire un commentaire |
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