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Assurance - Que faire après des dommages liés à la tempête ?Christelle - Webmaster Agri44 Loire-Atlantique agricole
Le 22/03/2017 à 13:00 I
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Une dizaine de jours après un lundi à décorner les bœufs, Groupama comptabilise une centaine de sinistres en Vendée en exploitations agricoles. Déclaration : mode d'emploi. Les agriculteurs avec leurs bâtiments vastes et leurs hangars parfois ouverts, offrent le flanc aux tempêtes. Avant le coup de « Zeus » du lundi 6 mars le vent s'était aussi manifesté à deux reprises en février causant une cinquantaine de sinistres. Le plus souvent ce sont des bâtiments tunnels d'élevage qui en ont fait les frais. Les tôles, les tuiles ou même les branches transformées alors en projectiles représentent un danger et ont causé des dommages à d'autres bâtiments, des clôtures ou des véhicules. Quelle que soit l'ampleur de ces sinistres, la procédure calamités naturelles ne sera pas actionnée. Elle ne le serait qu'en cas d'inondation, glissement de terrain ou tremblement de terre. Là, ne s'agissant que « d'événement climatique » c'est la procédure classique avec sa compagnie d'assurance qu'il convenait de mettre en route. « Convenait » car les assurés ne disposent que de 5 jours pour déclarer un sinistre les concernant. Ludovic Baranger, responsable de la clientèle agricole pour Groupama, délivre quelques conseils de bon sens à se rappeler lorsqu'on est confronté à un sinistre de ce type :
D'abord se mettre en sécurité au plus fort de la tempête puis ne pas créer un accident après l'accident, par exemple, s'abstenir ou prendre toutes les précautions nécessaires avant de monter sur un toit pour tenter d'y fixer des tôles.
Les assureurs recommandent aussi de débrancher momentanément tous les appareils électriques en cas de coupure de courant et attendre que le courant soit revenu pour les rebrancher car la menace la plus élevée pour ces appareils est lors de la réouverture du réseau avec des risques de surtension.
Autre précaution à prendre tout de suite après, ce sont des photos des dégâts en l'état, car elles vont se révéler très utiles au cas où l'expert ne pourrait pas se déplacer dans les jours suivants. C'est le cas avec les 4500 déclarations de sinistres recensées dans son territoire par Groupama à l'occasion des coups de vents baptisés Kurt, Leiv, Marcel et Zeus en février et mars. Ensuite il est possible de déplacer les machines ou les équipements endommagés mais veiller à les disposer de manière à ce qu'ils restent bien visibles par l'expert.
Dans la chronologie des tâches à effectuer il s'agit ensuite de déclarer au plus tôt le sinistre à l'assurance au moyen de trois canaux au choix : en allant sur son espace client du site Groupama ; en le signalant à la compagnie par l'envoi d'un email ; ou encore en l'appelant ou en demandant à être rappelé. Dans tous les cas, Groupama accuse réception de la déclaration.
Les dommages assurables sont bien évidemment pris en charge mais pas seulement, les pertes d'exploitation aussi, dans la mesure où le sociétaire peut démontrer que le dommage au bâtiment d'élevage, par exemple, a engendré des pertes d'exploitation, comme la perte d'animaux, et des arrêts ou des baisses de production laitière. C'est ce que va faire valoir un chevrier de l'est vendéen. Ce que va faire valoir aussi un producteur en circuit court dont la chambre froide n'a pas redémarré après la coupure de courant. Ecrire un commentaire |
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