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Bâtiments - La géobiologie, levier pour la santé des bovinsJournaliste - Loire-Atlantique agricole - Agri44
Le 02/04/2017 à 13:00 I
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Olivier Ranchy, géobiologue régional basé à la chambre d'agriculture de la Sarthe, a diagnostiqué la stabulation du Gaec Lippens, à Moitron-sur-Sarthe. Une perte de courant
 a été détectée au niveau de certains postes de traite. La chambre d'agriculture de la Sarthe propose désormais une nouvelle prestation aux éleveurs: le diagnostic de géobiologie. Définie comme la « science des ondes présentes dans un lieu pouvant influer sur les organismes qui y séjournent », la discipline consiste à détecter les réseaux de rayonnements naturels telluriques (émis par la terre) et les veines d'eau profondes mais aussi les champs magnétiques et électriques artificiels et les hyperfréquences de type radar ou wifi. Dans la Sarthe, une ferme a déjà fait appel à Olivier Ranchy, géobiologue exerçant en région Pays de la Loire: le Gaec Lippens, à Moitron-sur-Sarthe. Stefaan Lippens, associé à son épouse et à sa fille, élève 120 vaches pour une production d'un peu plus d'un million de litres de lait par an et gère 120 ha de prairies et de cultures. « J'avais remarqué une nervosité croissante de mes animaux dans la stabulation. J'ai testé la méthode dont j'avais entendu parler en Belgique et en France », dit-il. Antenne de Lecher Le diagnostic, réalisé cet automne, a duré une journée. Le temps pour Olivier Ranchy de cartographier les lieux au 1:72e puis de détecter les réseaux d'ondes le traversant. Pour ce faire, il utilise une antenne de Lecher, une baguette qui entre en résonance avec la fréquence recherchée lorsqu'elle la rencontre. Chaque réseau est ensuite reporté sur le plan afin de mieux repérer les zones à problèmes. Perte de courant Dans la stabulation de Stefaan Lippens, ni les veines d'eau souterraines, ni les réseaux émis par la terre ne posent de souci particulier. Une fois la conformation des réseaux naturels établie, Olivier Ranchy a toutefois détecté une perte de courant au niveau de la machine à traire. La capacité de cette dernière, aujourd'hui de 2 x 10, a été doublée récemment. « Autour des postes de traite, six à dix, les derniers installés, j'enregistre jusqu'à 233 V par mètre, ce qui indique que du courant circule anormalement à l'intérieur. Ce courant de faible intensité peut abîmer les sphincters des trayons et amplifier le risque de mammites », estime le géobiologue. La solution ? Renforcer la liaison des appareils à la terre pour que le courant s'évacue du bâtiment. Le fournisseur de matériel de Stefaan Lippens devrait bientôt intervenir pour rétablir la situation. Ecrire un commentaire |
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