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Bien-être animal - La profession agricole a son mot à direJournaliste - Loire-Atlantique agricole - Agri44
Le 07/02/2017 à 10:00 I
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Alors que la parole sur le bien-être animal semble monopolisée dans les médias par les associations anti-viande, la profession agricole entend faire entendre sa voix et expliquer au grand public les réalités du métier d'éleveur, métier qui repose avant tout sur la relation avec l'animal. "On nous a confisqué notre parole ", a résumé étienne Gangneron, vice-président de la FNSEA et éleveur bio, à la fin de la journée organisée par la FNSEA sur le bien-être animal, mardi 24 janvier. En effet, les agriculteurs ont parfois le sentiment que les médias ne relaient que le discours extrême de certaines ONG qui, sous couvert de défendre le bien-être animal, prônent le véganisme. Mais la parole de l'éleveur compte pour le grand public ! Si la tâche est parfois ingrate, elle ne décourage pas ces professionnels passionnés, qui doivent apprendre comment et auprès de qui communiquer. évolution de la demande sociétale Si les débats autour de la viande se sont cristallisés ces dernières années, c'est qu'ils reflètent, en effet, l'évolution des attentes sociétales autour de l'alimentation. Comme l'a rappelé Véronique Pardo, anthropologue et membre du comité scientifique de l'Observatoire Cniel des habitudes alimentaires (Ocha), un tiers des grandes questions sociétales actuelles portent sur le bien-être animal et l'environnement. Ainsi, d'après une étude menée avec le Crédoc et l'université de Toulouse sur les inquiétudes alimentaires, les deux principaux facteurs d'inquiétude pour les viandes ont changé ces dernières années, passant, en 2009, de l'alimentation animale et de l'origine, au bien-être animal et à l'hygiène (maladies animales, DLC…) en 2016, avec un niveau d'inquiétude croissant. La thématique des conditions d'élevage apparaît également en 2016, pour ce qui concerne les produits laitiers, comme un facteur d'inquiétude même à un niveau moindre. L'inquiétude est moins forte concernant les produits laitiers (57 % en 2016) mais les interrogations sur l'hygiène et la fraîcheur sont prédominantes. Communication et réseaux sociaux Cette montée en puissance a été efficacement relayée par le développement des réseaux sociaux. « La formation et les réseaux sociaux sont essentiels, c'est là que se forge l'opinion », a souligné Christiane Lambert, première vice-présidente de la FNSEA, lors de la conclusion. « On n'a pas été formé à communiquer sur le métier », regrette de son côté Jérôme Pitot, membre du conseil d'administration de JA, éleveur de vaches allaitantes. Pour reprendre la parole, il ne faut donc pas se tromper d'outils, ni de discours, constatent l'ensemble des participants. « Il faut assumer qu'on élève des animaux pour faire de la viande pour que le consommateur puisse la manger », ajoute Christiane Lambert. Ecrire un commentaire |
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