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En ovins, il faut produire plus !Journaliste - Loire-Atlantique agricole - Agri44
Le 01/12/2015 à 11:30 I
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Les responsables ovins de la région Ouest se sont retrouvés à Angers mardi 24 novembre pour définir les actions prioritaires à mener. Audrey Desormeaux et Martine Cloteau, animatrices du Comité interrégional ovin, affichent clairement l'ambition des responsables ovins nationaux : « Il faut augmenter de 10% le nombre d'agneaux nés, élevés et abattus en France d'ici 2020. Pour cela, il faut à la fois maintenir le tissus des éleveurs existants mais également faire en sorte qu'ils soient à la tête d'exploitations viables et que tout le monde progresse sur un plan technique ». L'enjeu est en effet de professionnaliser les éleveurs dans la conduite de leur élevage. Trois leviers techniques sont identifiés pour atteindre cet objectif : mieux repérer et supprimer les brebis improductives ; améliorer la prolificité des brebis ; diminuer la mortalité des agneaux. Pour ne prendre que le critère de la prolificité, par exemple, la moyenne française est de 0,9 agneaux par brebis, alors qu'elle est déjà de 1,2 dans le Grand Ouest. Pour autant, les éleveurs de l'Ouest ont aussi des progrès à accomplir, puisque certains éleveurs atteignent 1,8 agneaux par brebis. Pour Jean Marc Gaborit, président de la section ovine de la FRSEA des Pays de la Loire et éleveur en Maine-et-Loire, « l'amélioration des critères techniques est importante pour dégager un revenu décent sur son exploitation tout en ayant de la capacité d'investissement. Notre production est très technique et doit permettre des installations viables. Avec des troupeaux plus importants, de 4 à 500 brebis comme on trouve dans nos régions chez les éleveurs spécialisés, on a besoin d'avoir un suivi individuel des brebis ; cela passe évidemment par des logiciels spécialisés qui nous aident à repérer les brebis improductives. Aujourd'hui, que ce soit sur le plan national ou de l'Ouest, seuls 20 % des éleveurs sont équipés de logiciels spécialisés, comme Ovitel ou Isa-ovins. C'est trop peu. » Vincent Blanchard, le président de la section ovine du GIE, vendéen, insiste lui aussi sur ces aspects de technicité : « Augmenter de 10% le nombre d'agneaux vendus sur l'Ouest, c'est tout à fait faisable. En Vendée, on incite les éleveurs à se moderniser en offrant le logiciel spécialisé dés que l'éleveur adhère au contrôle de croissance. » Ecrire un commentaire |
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