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Influenza aviaire : évolution de l'arrêté biosécurité

Journaliste - Loire-Atlantique agricole - Agri44

Le 20/09/2017 à 12:00 I Soyez le 1er à déposer un commentaire

Influenza aviaire : évolution de l'arrêté biosécurité

Le 13 juillet, une nouvelle version de l'arrêté relatif aux mesures de biosécurité a été publiée. Elle introduit notamment des spécificités concernant les élevages de palmipèdes.

Quelles sont les évolutions ?

Un certain nombre de points ont été ajoutés dans cette version de l'arrêté qui est entrée en vigueur le 1^er septembre. Voici les principales évolutions :

Le plan de circulation doit être dorénavant matérialisé par une signalisation dans l'élevage (flèches)
L'éleveur doit :

- être présent ou représenté lors du chargement ou du déchargement des volailles ;

- s'assurer que les intervenants en exploitation ont bien connaissance des règles de biosécurité et disposent des tenues spécifiques, ou les fournit le cas échéant ;

- disposer des moyens signalétiques nécessaires pour prévenir les visiteurs en cas de suspicion ou de cas d'influenza aviaire.

La décontamination des véhicules semble dorénavant réservée uniquement en cas de placement en zone réglementée (notamment zone de surveillance et protection à proximité d'un cas). Elle relève de la responsabilité du transporteur, mais le cas échéant l'éleveur doit pouvoir fournir le matériel nécessaire.
En cas de détention de basses cours, ou d'oiseaux captifs par l'éleveur le plan de biosécurité doit en tenir.
Le matériel utilisé pour l'entretien des parcours doit être géré en fonction du risque qu'il représente en matière d'influenza.

Pour les exploitations de sélection ou multiplication : le plan de biosécurité doit inclure l'ensemble des étapes, de l'élevage du futur reproducteur jusqu'au couvoir.

Des mesures spécifiques aux élevages des palmipèdes

Cette nouvelle version de l'arrêté introduit des mesures spécifiques aux élevages de palmipèdes dont :

Dans le cas d'alimentation sur parcours les mangeoires doivent être couvertes d'un toit, et sont facilement nettoyables et désinfectables.
Les durées du vide sanitaire ne peuvent être inférieurs à : 42 jours sur les parcours, 14 jours pour les bâtiments d'élevage et à 48 heures pour les bâtiments de gavage.
En cas de risque modéré ou élevé : un dépistage préalable au mouvement est requis pour le transfert de palmipèdes élevés en plein air entre deux sites d'élevage distants de plus de 65 km ou quand les animaux sont transférés vers plusieurs sites distants de plus de 20 km.
Le dépistage doit avoir lieu dans les 5 jours précédant le transfert sur 60 canards représentatifs. Il est réalisé par le vétérinaire sanitaire, et est à la charge de l'exploitant (compter environ 10 €/ prélèvements).
L'assainissement naturel du lisier, des fientes et du fumier de palmipèdes doit s'effectuer sur l'exploitation d'origine. Pour les autres espèces les effluents peuvent être transportés avant assainissement naturel.

Pour toutes questions relatives aux mesures de biosécurité, rapprochez-vous des conseillers avicoles de la chambre d'agriculture ou de vos organisations de production.