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Innovation - TiOne, le robot dresseur de poules

Christelle - Webmaster Agri44 Loire-Atlantique agricole
Le 20/04/2017 à 10:00 I Soyez le 1er à déposer un commentaire
Innovation - TiOne, le robot dresseur de poules

Parti d'un constat in-situ, Benoît Savary, éleveur de poules reproductrices en Mayenne a vainement cherché un robot permettant d'éduquer ses animaux à la ponte au nid, avant de se lancer dans sa conception. C'est ainsi qu'est né TiOne, petit robot encore en couveuse… Présentation.

'Pendant les six premières semaines du lot de reproductrices, une bonne partie du métier consiste à encourager les poules à pondre dans le pondoir et ainsi éviter que les oeufs ne soient au contact du sol. C'est un travail fatigant, mobilisant et surtout très répétitif. Concrètement, il faut passer dans le bâtiment toutes les vingt à trente minutes, soit l'équivalent de huit kilomètres de marche par jour !', explique Benoît Savary, installé avec sa femme Laëtitia en Mayenne. 

Et d'ajouter : 'aujourd'hui, le robot est en phase d'expérimentation dans l'élevage et il obtient des résultats convaincants, équivalents, voir plus rapides, aux nôtres… l'investissement personnel en moins !'

Facile et utile

Petit, rustique et efficace, le robot se veut aussi intuitif dans son utilisation. "C'est un concept "plug and play, explique Yanne Courcoux, directrice générale de la start'up "Tibot" qui travaille sur le projet. Il suffit d'appuyer sur le bouton "on" et l'appareil se met en route, trace la voix la plus adaptée et anime le poulailler. En fin de journée, il y a juste besoin de le brancher à une prise pour qu'il recharge ses batteries"

Un fonctionnement qui semble correspondre aux attentes de Benoît pour qui l'essentiel est de gagner du temps et du confort de vie. TiOne combine trois fonctions : l'amélioration de la productivité en abaissant le taux de ponte au sol au plus vite, le bien-être de l'animal en favorisant les mouvements dans le poulailler et donc la santé du lot, et le bien-être de l'éleveur en réduisant la pénibilité et le travail d'astreinte. "En cours d'acclimatation, il peut y avoir entre 300 et 1000 oeufs au sol par jour. Si le robot ne remplacera jamais le passage de l'éleveur en bâtiment, il nous permet de nous concentrer sur des aspects plus techniques , plus pointues", résume l'aviculteur.

Un marché à conquérir

En poule reproductrice, un oeuf qui touche le sol est un oeuf invendable ou déclassé car le risque de maladies potentielles du poussin est trop élevé. Cette perte de valeur, combinée à la pénibilité du ramassage touche la grande majorité des éleveurs. L'étude de marché réalisée par la start'up démontre très clairement une attente de la profession dans ce sens. 

"Le taux de ponte au sol est un élément technique "pas très vendeur", il faut dire qu'il est très clairement masqué par le temps passé en élevage de l'agriculteur", assure Benoît Savary. 

La maquette présentée pour la première fois au Space à Rennes en 2016 a été très regardée. Si l'obtention d'un Innov'Space 3* y a contribué, les éleveurs n'ont pas été les seuls à s'y intéresser. Les groupements semblent aussi interpellés par le robot autonome. Inquiets des difficultés de reprise des bâtiments avicoles, ces derniers souhaitent proposer des outils réduisant la pénibilité du travail et l'astreinte afin de faciliter, ou du moins encourager le renouvellement des générations par la modernisation des exploitations. Par ailleurs, la petite entreprise a reçu la visite d'une quinzaine de pays étrangers (Afrique, Moyen-Orient, Asie…) intéressés par le concept. Un marché d'envergure international semble lui tendre les bras.

Développement et achat

Lors de la découverte du produit, certains voulaient déjà repartir avec le robot. Il faudra encore patienter. Sa mise sur le marché est prévue à l'occasion du Space 2017, des aménagements restent encore à apporter et des développements sont en cours afin qu'il puisse être équipé d'accessoires comme des griffes (nivellement et aération de la litière), des capteurs de paramètres environnementaux (humidité, pression, luminosité…) pour garantir le bien-être animal et une application permettant de contrôler TiOne à distance via son smartphone. 

En phase de test chez Benoît Savary, il intégrera d'autres élevages d'ici l'été pour corroborer les données et obtenir des analyses de résultats plus fines. Le prix de vente du robot de première génération est estimé à 6500 euros. Une somme qui se veut accessible au maximum d'éleveurs afin de démocratiser l'usage de l'outil technologique. L'entreprise prévoit également de proposer des contrats de maintenance (une fois par an, lors du vide sanitaire), afin d'assurer le suivi et l'entretien du robot.

   

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