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La réalité du terrainJournaliste - Loire-Atlantique agricole - Agri44
Le 03/09/2016 à 18:30 I
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Mardi, les responsables FNSEA et JA des cantons de Moisdon-la-Rivière et de Saint-Julien-de-Vouvantes ont invité la sous-préfète de Châteaubriant et d'Ancenis, Véronique Schaaf, sur une exploitation. L'accent a été mis sur les difficultés économiques des exploitations, mais aussi réglementaires. « Nous avons beaucoup évolué dans nos pratiques. Mais on constate malheureusement, que les exploitations qui ont investi ou qui ont installé des jeunes, sont aujourd'hui fortement impactées par la crise agricole », explique Fabrice Voiton, président de l'union cantonale de Moisdon-la-Rivière à la sous-préfète, invitée mardi sur son exploitation. Lors de cette rencontre, les responsables FNSEA et JA ont insisté sur les difficultés auxquelles sont confrontés les agriculteurs : crise, accaparement de la valeur ajoutée, prix, normes environnementales, contraintes, PAC, contrôles... Pour les producteurs, la liste est longue. Besoins de trésorerie En production laitière, les responsables syndicaux ont pointé la baisse du prix du lait continue depuis janvier 2015 qui met en difficulté les trésoreries des exploitations. ' Le prix d'équilibre 2016 est en baisse et selon les estimations de notre centre comptable AS44, il devrait être à 330 €/ 1000 litres (sur la base de 1.5 SMIC). Dans ces conditions, la trésorerie manquante en 2016 passerait à -40 €/ 1000 litres, soit -12 000 € par exploitant ', explique Fabrice Voiton. Yoann Vêtu, le président de l'union cantonale de Saint Julien de Vouvantes, a, quant à lui, évoqué La mauvaise récolte 2016 qui 'va accentuer les difficultés financières des éleveurs. Pour les éleveurs endettés (JA et investisseurs) avec les dettes fournisseurs et bancaires engagés annuellement, les remboursements vont devenir très problématiques.' En viande bovine, également, la conjoncture 2016 entrainera inévitablement une dégradation de la trésorerie des élevages, dont les « résultats sont déjà impactés depuis plusieurs années par une érosion continue des prix », ont rappelé les responsables syndicaux. En porc, la reprise à la hausse des cotations au marché du cadran (1.51 €/kg) va permettre dans l'immédiat de stopper le déficit des trésoreries. ' Mais l'impact de la récolte 2016 risque de rester un handicap pour les élevages ', s'inquiètent-ils. Normes et simplification Les normes environnementales, les normes sociales, fiscales et juridiques font appel à plusieurs réglementations, que les agriculteurs doivent maîtriser et assumer au risque d'être pris en défaut.' Cela n'aide nullement les agriculteurs à réduire leurs charges et à maîtriser leur exploitation ', a insisté Mickaël Huneau, président de JA 44. Retrouvez l'article au complet dans la Loire-Atlantique Agricole du 30 septembre. Delphine Barel
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