L'EDE communique à l'intention des éleveurs bovins.
Toutes les naissances doivent être notifiées, y compris celles des veaux mort-nés dans les sept jours après l'événement.
Est appelé veau mort-né, un veau qui naît mort ou qui meurt dans les 48 heures suivant la naissance. Dans ce cas,
l'éleveur doit apposer deux marques auriculaires officielles et faire
la notification de naissance et de la sortie « mort » à l‘EDE. La date
de sortie notifiée correspond à la date de mort et non à la date de
l'enlèvement, dans ce cas le passeport ne sera pas édité.
La notification, même d'un veau
mort-né, est obligatoire. Pour les aides PAC, le vêlage de la femelle
n'est comptabilisé qu'après enregistrement de la naissance du veau et
une génisse reste génisse dans la base de données nationale tant qu'elle
n'a pas eu de naissance notifiée. Ainsi, la non-déclaration des veaux mort-nés risque de faire diminuer vos droits à prime.
De
même, les ratios de productivité et le taux de mortalité ne sont
fiables que si la totalité des naissances de l'élevage est enregistrée
dans la base de données.
En cas de contrôle
Attention : en cas de contrôle, par l'administration, des mouvements notifiés, si vous déclarez un animal « mort », vous devrez le justifier par un bon d'équarrissage.
Après enlèvement de l'animal, vous pouvez vérifier, sur le site http://espace-client.saria.fr, l'historique de vos bordereaux d'enlèvement d'équarrissage.
En cas d'erreur, n'hésitez pas à appeler Saria.
Report de la décision de dématérialisation des passeports et des Asda
Le projet de dématérialisation des passeports et des Asda a pour objectif le remplacement, à partir d'une date donnée, des documents papiers par une connexion informatique. Les documents existants (passeports, Asda) perdraient alors leur valeur réglementaire.
Tous les acteurs de la filière pourraient ainsi accéder aux données d'identification et sanitaires en se connectant sur une base informatique commune mais le détenteur serait le seul à décider de l'accès
aux données des animaux qu'il détient aux autres acteurs de la filière.
Le but de ce projet de dématérialisation serait d'alléger les coûts administratifs, d'améliorer la fiabilité des données et de sécuriser les mouvements d'animaux par l'accélération de la circulation des informations. Ce dispositif a également pour objectif de permettre d'échanger plus d'informations entre acteurs de la filière.
Depuis un an, des tests ont été réalisés dans différents élevages (Normandie et Midi-Pyrénées) ainsi qu'auprès de différents opérateurs (abattoirs, centre de rassemblements, marchés et négociants). Les
différentes conclusions sont porteuses d'espoir mais n'ont pas encore permis d'aboutir à un accord entre les différents acteurs des filières bovines.
Une nouvelle rencontre nationale est prévue avec le ministère d'ici la fin septembre.