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Muguet - Les clochettes ont devancé les clochesJournaliste - Loire-Atlantique agricole - Agri44
Le 01/05/2017 à 08:00 I
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Après un hiver doux, la floraison du muguet a pris un peu d'avance. Pas d'inquiétude pour la SCEA du Lac : la qualité des brins sera au rendez-vous pour le 1er mai. Ce lundi, à une semaine du 1er mai, tous les brins de muguet ont déjà été récoltés chez Philippe Naulleau. Installé depuis 2005 à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, ce maraîcher a dû réorganiser son planning en raison d'une floraison précoce. « Habituellement, nous démarrons la récolte aux alentours du 19 avril. Cette année, nous avons débuté le 12 avril pour terminer le 21, détaille-t-il. Cela nous oblige à mobiliser le personnel de cueillette plus tôt, mais aussi à trouver des solutions de remplacement pour ceux qui ne peuvent pas se rendre disponibles ». Malgré l'embauche de 80 saisonniers, l'exploitation a dû faire face à un manque de main d'œuvre la première semaine. « Le muguet fleurissait plus vite que nous. Il nous a manqué une vingtaine de personne pour pouvoir suivre la floraison ». Une précocité qui s'explique en partie par un hiver doux qui n'a pas permis « l'arrêt végétatif de la plante ». Néanmoins, pas d'inquiétude pour l'exploitant. Cette année, la quantité récoltée est « plutôt conséquente ».
Culture exigeante Triés par une machine, les brins sont classés en catégorie selon leur longueur, leur épaisseur, ou encore la longueur de leur hampe florale. Chaque catégorie répond à un cahier des charges. « Nos clients sont principalement des fleuristes, ou des grossistes qui revendent à des grandes surfaces ou des jardineries. Nous vendons principalement de la catégorie extra ou catégorie 1 », note Philippe Naulleau. Déjà présente sur l'exploitation lors de son installation, la culture du muguet représente aujourd'hui 5 à 10 % de son chiffre d'affaires. La culture du muguet s'échelonne sur plusieurs années. Plante à rhizomes, il lui faut trois ans pour se développer et se multiplier, avant de pouvoir être récoltée. De l'entretien au désherbage, en passant par la récolte, la totalité des travaux se fait à la main. « C'est une culture difficile car tout est mis en place pour une seule journée. Il n'y a pas d'échappatoire possible, souligne-t-il. C'est beaucoup d'heures de travail et beaucoup de tracas. Alors notre première récompense, c'est la qualité ». 80 % de la production nationale Si le nombre de producteurs de muguet en Loire-Atlantique est passé de 50 à 30 en une dizaine d'années, la production est « restée constante » notamment grâce au progrès technique. Aujourd'hui, avec 150 hectares, la Loire-Atlantique représente 80 % de la production nationale de muguet. « C'est une culture qui existe depuis très longtemps sur la région nantaise, et qui a ensuite été renforcée par la fête du travail, explique Philippe Naulleau. Offrir du muguet, c'est offrir du bonheur et j'ai envie de faire perdurer cette tradition ». Ecrire un commentaire |
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