Pays de la Loire - Prix du lait : confirmer la hausse

La collecte mondiale des grands bassins mondiaux confirme une hausse principalement sous l'effet des volumes européens (+0,2 %) et des états-Unis (+2 %). En parallèle, la demande internationale en produits laitiers demeure dynamique. Les disponibilités en matière grasse limitent toutefois les échanges de beurre.

Les cours des produits industriels évoluent toujours de façon contrastée, avec des cotations de poudre de lait écrémé en deçà des prix d'intervention mais des cotations beurre et poudre de lait à des niveaux élevés. Malgré le poids des stocks européens en poudre de lait écrémé, la valorisation beurre/poudre poursuit sa progression pour atteindre 342,20 €/1 000 l en septembre 2017.

Dans la même tendance, les prix du lait en Europe progressent. Ainsi, le prix allemand en juillet se situe à 351,63 €/ 1 000 l.

Pour la FRSEA Ouest, les indicateurs sont réunis pour que les prix du lait pratiqués cet été soient consolidés à l'automne et cet hiver. Si les stocks sont un vrai frein à une reprise franche du marché mondial, les indicateurs des marchés sont positifs sur les autres secteurs que sont les fromages et la matière grasse. Par ailleurs, les intentions des industriels et des GMS cet été sur les produits de grande consommation n'ont aucune raison d'être remises en cause. Chacun doit tenir ses engagements et les récalcitrants doivent être dénoncés.

L'Ouest sera prêt à repartir à la bataille pour défendre le prix du lait contre les entreprises et les distributeurs qui s'écarteraient des engagements pris vis-à-vis des producteurs. La FRSEA Ouest section lait le réaffirme : il faut consolider les prix, les producteurs en ont plus que besoin et c'est un prérequis avant de discuter volumes. Le constat des marchés doit impérativement se traduire chez les producteurs dont les situations de trésorerie restent très fragiles.

Enfin, les états généraux de l'alimentation doivent apporter de la sécurité aux producteurs de lait en définissant les règles de partage de la valeur et notamment le seuil minimum de rémunération des éleveurs permettant de couvrir leurs coûts de production.