Lors de la dernière rencontre de la section régionale, les responsables ont échangé sur leurs projets.
Réunies la semaine dernière pour une commission régionale de la FRSEA, les agricultrices responsables des départements de la région ont pu échanger sur les actions menées localement, qui pourraient être également réalisées ailleurs.
En Vendée et en Mayenne, les agricultrices ont pu participer à des actions de promotion de l'entrepreneuriat au féminin au début du mois. En Maine-et-Loire, les agricultrices mènent avec succès depuis plusieurs années des opérations de communication envers le grand public ou les écoliers, comme la journée « Balades, élevages et paysages ».
Autant d'actions qui peuvent inspirer les autres, ou permettre de lancer un groupe comme le souhaite Isabelle Barat, de la FNSEA 44.
« Les agricultrices sont de plus en plus sollicitées, et captées par les organisations professionnelles agricoles, mais peu par le syndicalisme. Nous travaillons pour leur proposer des actions qui puissent les intéresser », expliquent les membres de la commission régionale.
Autre sujet que les agricultrices ont à cœur, l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Ça tombe bien, car la FRSEA a décidé d'adhérer au plan régional en faveur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes mis en place par les services de l'état régionaux. La commission régionale des agricultrices est désormais en charge de proposer les actions qui pourraient être mises en place par le syndicalisme majoritaire dans le cadre de ce plan.
« En ces temps de crise, il est important qu'on n'oublie pas la solidarité entre les femmes et les hommes dans notre métier, c'est dans ce sens que nous voulons travailler sur les actions du plan », explique Sylvie Douillard, présidente de la commission régionale des agricultrices. La signature devrait intervenir au début de l'année 2018.
Enfin, autre projet proposé à la réflexion régionale, qui devrait être développé sur l'année 2018, le développement d'actions envers les bénéficiaires de l'aide alimentaire, en lien avec Solaal et parce que les agricultrices souhaitent s'ouvrir aux autres et leur faire partager le plaisir de produire et consommer des produits agricoles locaux.
