Ce vendredi 2 décembre, la région des Pays de la Loire organise une journée de présentation de sa « stratégie agri-alimentaire » 2016-2020. Ces assises régionales font suite à une série de rendez-vous, un par filière, conduits sur le terrain.
Les enjeux identifiés comme prépondérants ont été organisés dans la stratégie régionale selon quatre grands principes : « créer », « rayonner », « protéger », « fédérer ». L'ensemble de la stratégie comprend de nombreux volets, qui seront déployés au fur et à mesure de la mandature.
Créer
On retiendra que la région reste très présente dans l'installation et la transmission, avec notamment la recherche de « nouveaux modes de financement de l'installation » et une « évolution du stage de parrainage». C'est aussi dans l'objectif « créer » que l'on retrouve le PCAE, et toute l'innovation, qui doivent permettre aux entreprises d'atteindre la « triple performance », économique, environnementale et sociale.
Rayonner
Du côté du « rayonner », la Région continue d'agir et de développer le « manger local », notamment dans les lycées, sans jamais l'opposer au développement international, qu'elle compte bien investir également. Le point commun étant d'aller chercher matière à « compétitivité ». La Région va développer une signalétique « origine Pays de la Loire », dont les filières pourront s'emparer pour identifier leurs produits. La communication sur l'agriculture sera aussi renforcée, et Lydie Bernard se réjouit du succès public rencontré en ce moment par la campagne de publicité « manger régional, c'est capital ! »
Protéger
Dans le volet « protéger », on retient l'intention de « faire le maximum » pour alléger les contraintes réglementaires, de développer le système assuranciel, de faciliter l'autonomie alimentaire des fermes (notamment via l'irrigation). Crise oblige, l'aide aux exploitations en difficulté et à la reconversion des agriculteurs reste importante.
Fédérer
« Cette stratégie, nous l'avons intitulée « De notre terre à notre table » », commente Lydie Bernard. Un slogan clair et qui montre l'implication de tous. « On y croit ! », assure Lydie Bernard, qui sait pouvoir compter sur la motivation de beaucoup ses collègues de la région. Cette implication se traduit par un budget de près de 200 M €, provenant pour moitié de fonds de la région, et pour moitié de fonds européens (déployés par effet de leviers).
Pour Claude Cochonneau, président de la chambre régionale des Pays de la Loire, ' ce plan est de nature à regonfler le moral des agriculteurs'.