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Politique - Le nouveau gouvernement d'Emmanuel Macron

Christelle - Webmaster Agri44 Loire-Atlantique agricole
Le 18/05/2017 à 10:15 I Soyez le 1er à déposer un commentaire
Politique - Le nouveau gouvernement d'Emmanuel Macron

Jacques Mézard nouveau ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation

Jacques Mézard, 69 ans, devient ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation du gouvernement d'Edouard Philippe. Il récupère ainsi la pêche qui avait migré au ministère de l'Ecologie dans le gouvernement précédent. Jacques Mézard est sénateur du Cantal du Parti radical de gauche (PRG). Ancien avocat, il a été élu au Sénat en 2008 après avoir siégé pendant 14 ans au conseil général du Cantal. Depuis 2011, il présidait le groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), à majorité radical de gauche. Avocat de formation, il est vice-président de la commission sénatoriale aux collectivités territoriales du sénat. Les dossiers qui concernent la ruralité et l'aménagement des territoires lui tiennent particulièrement à cœur, tout comme ceux sur l'indépendance de la justice. Il a dénoncé la réforme des régions considérant qu'elle sacrifiait le Massif central, et il est un fervent défenseur du maintien des départements. Très tôt dans la campagne, il avait pris position en faveur d'Emmanuel Macron, et il a été acteur dans l'élaboration de son programme agricole. En revanche, il n'a pas d'expérience européenne, ce qui a inspiré Michel Dantin, sur Twitter : « Un ministre sans expérience européenne pour peser face à Nicolas Hulot. Je souhaite bon courage aux agriculteurs ! »



Dans le Cantal, Jacques Mézard travaillait avec la FDSEA

Réagissant à la nomination du sénateur du Cantal Jacques Mézard au poste de ministre de l'Agriculture, le président de la FDSEA du Cantal et secrétaire général adjoint de la FNSEA Patrick Bénézit décrit un homme «qui vient de la ruralité et qui connait bien l'agriculture» et un «pragmatique». Le président de la chambre d'agriculture du Cantal, Patrick Escure le décrit également comme «un pragmatique» et affirme avoir travaillé étroitement avec le sénateur. Selon les deux professionnels, Jacques Mézard s'est beaucoup engagé sur les dossiers d'export pour la filière bovin viande, mais également pour «mettre des limites aux normes dans le monde agricole». «C'est un ministre qui peut amener certaines solutions», estime Patrick Bénézit.

Lors de la passation de pouvoir entre Stéphane Le Foll et Jacques Mézard, qui a eu lieu le 17 mai après-midi, le nouveau ministre de l'Agriculture s'est présenté comme "un homme de conviction et de caractère" mais aussi "de concertation". "Je connais bien le monde agricole, venant d'un département hyper-rural et agricole.", a-t-il déclaré, soulignant le fait que plusieurs responsables syndicaux au niveau national sont originaires du Cantal, notamment Christiane Lambert, présidente de la FNSEA. "Les agriculteurs sont essentiels à la vie de la Nation. Nous avons le devoir de les aider" a-t-il déclaré. Il dit avoir conscience de "la tâche difficile" qui lui incombe et que "tous les problèmes ne se régleront pas d'un coup de baguette magique". Il a précisé qu'il allait constituer son équipe "d'ici la fin de la semaine" puis il engagera les états généraux de l'alimentation, la première priorité étant "le prix payé" aux agriculteurs. "Il faut arriver à une meilleure coordination entre producteurs, transformateurs et distributeurs", a-t-il insisté.  il faudra aussi "poursuivre la transition engagée par Stéphane Le Foll" qu'il a jugé comme étant "un grand ministre de l'Agriculture". Ce dernier, très ému en quittant le ministère à pied après cinq années qu'il l'occupait, a été longuement applaudi et ovationné par l'assemblée présente.

«Nous n'avons pas de temps à perdre», dit la FNSEA

Après avoir rappelé que l'agriculture est « un grand secteur économique et social » pour la France, la FNSEA insiste auprès du nouveau ministre de l'Agriculture sur l'urgence de passer à l'action. "Quelqu'un venant des territoires, c'est une bonne chose. Il est vu dans le Cantal comme un modéré, mais il faut qu'il se mette au travail rapidement", insiste Luc Smessaert, vice président de la FNSEA. « Nous n'avons pas de temps à perdre », insiste le syndicat majoritaire dans son communiqué, notamment il faut "remettre du carburant dans le moteur franco-allemand". Pour la FNSEA, les deux grands chantiers prioritaires sont la loi de simplification « pour redonner de l'oxygène à nos exploitation « en faisant davantage confiance grâce au droit à l'erreur » ; et les Etats généraux de l'alimentation, « afin de retrouver de véritables équilibres dans la chaîne alimentaire et notamment la juste place des producteurs ».

JA demande au ministre d'avoir « une vision sur le long terme »

Jeunes agriculteurs a interpellé le nouveau ministre, le 17 mai, sur l'urgence de « susciter des vocations en agriculture ». Dans un communiqué, Jérémy Decerle, président de JA, écrivait donc : « Notre objectif commun doit être de ne plus perdre de paysans ». Le syndicat demande avant tout au ministre « l'affirmation claire d'une vision sur le long terme pour l'agriculture française ». Il revendique une posture « d'ouverture » et de « dialogue ». Simplification des normes, accès au foncier, prix décents, négociations de la futur Pac, « les chantiers en cours sont denses », déclarait le syndicat.

L'AGPB attend des mesures sur la gestion des risques

Philippe Pinta, le président de l'AGPB (producteurs de blé), attend « à court terme » des mesures sur la gestion des risques, l'absence de distorsions de concurrence et de sur-transposition, souligne-t-il dans un communiqué. Concernant la Pac, l'AGPB veut notamment le maintien d'«un budget fort». Des outils de gestion des risques «efficaces» sont réclamés à la fois au plan européen et national. L'AGPB espère dès 2018 le développement d'une assurance climatique et la possibilité d'une épargne de précaution pour tous les producteurs. « Il est urgent de donner aux céréaliers des moyens de production à la hauteur du poids économique du secteur », poursuit le communiqué citant « la bonne alimentation et la protection des plantes ».

Pour la CGB, priorité aux dossiers européens

La CGB (betteraviers) met « les dossiers européens au premier plan », selon un communiqué. Et de plaider en faveur d'une Europe « conquérante », avec notamment une harmonisation sociale, fiscale, environnementale, qui « protège et soutient la compétitivité des agriculteurs ». La CGB réclame aussi : l'utilisation des nouvelles technologies pour obtenir de nouvelles variétés plus productives et nécessitant moins d'intrants ; la préservation des néonicotinoi?des ; un soutien aux biocarburants de première génération. Elle attend du nouveau ministre qu'il pousse des outils de gestion des risques et limite la sur-transposition des normes.

Coop de France défend la liberté d'entreprendre

Michel Prugue, le président de Coop de France, attend un ministère de l'Agriculture « mettant au cœur de son action la liberté d'entreprendre », affirme-t-il dans un communiqué. La fédération des coopératives avance comme objectif de libérer le travail, l'investissement, via la simplification administrative, la non sur-transposition des normes européennes, aussi en renforçant la compétitivité par la baisse des charges. Il s'agit par ailleurs de garantir « des prix justes pour que les agriculteurs puissent vivre de leur travail ». Les futurs Etats généraux de l'Alimentation devront mettre fin à la guerre des prix, soutient Coop de France. L'organisation veut « une Europe qui protège », à l'aide d'outils de gestion des risques économiques, climatiques, sanitaires.

Nicolas Hulot, nouveau ministre de la Transition écologique

Nicolas Hulot a été nommé, le 17 mai, ministre de la Transition écologique et solidaire pour ce début de quinquennat du Président de la République Emmanuel Macron. Le titre de ministre d'Etat le place en numéro deux du gouvernement. Ce proche du monde des ONG environnementales va donc prendre la suite de l'ancienne ministre Ségolène Royal sur de nombreux sujets. L'agriculture doit en attendre beaucoup. En premier lieu, l'interdiction des néonicotinoïdes inscrite dans la loi biodiversité du précédent gouvernement est prévue à partir du 1er septembre 2018 avec des dérogations possibles, mais encore à définir, jusqu'en 2020. Autre dossier majeur : maintenir la France comme tête de file sur l'accord climatique mondial obtenu lors de la Cop21 de Paris. Le défi est de taille face au manque de clarté du président américain Donald Trump sur ces questions. Il reste aussi à définir les contours d'un cadre pour rémunérer les agriculteurs acteurs de la compensation écologique introduite dans la loi biodiversité. Enfin, parmi d'autres dossiers prioritaires, celui des énergies renouvelables. Il devra poursuivre la dynamique engagée pour leur déploiement, notamment concernant le biogaz ou encore le bois énergie.

Richard Ferrand nommé ministre de la Cohésion des territoires

Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En Marche ! depuis octobre 2016, a été nommé ministre de la Cohésion des territoires. Un intitulé inédit pour un ministère qui devrait couvrir les missions de l'ancien ministère de l'Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales qui était confié à Jean-Michel Baylet, mais également celles du ministère du Logement, occupé par Emmanuelle Cosse, et une partie de celles incombant à l'ancien ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports qui était confié à Patrick Kanner. Richard Ferrand, ancien journaliste et communicant, a été secrétaire d'état à l'Intégration (1990 1992), conseiller général du Finistère et conseiller régional de Bretagne. Il est député PS du Finistère depuis 2012. En 2014, il a été rapporteur de la loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, dite loi Macron.

   

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