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[COVID-19] « Assurer le service »Estelle Bescond, Journaliste LAA // 06.45.70.36.68
Le 31/03/2020 à 09:30 I
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Respectant les mesures d’hygiène, les entreprises agricoles souhaitent préserver la santé de leurs salariés et maintenir l’activité quand cela est encore possible. Alors qu’à l’annonce du confinement, l’entreprise de commerce et de transport de bestiaux SSCB Garcion Guichard a connu une surcharge de travail pour ses routiers, certains marchés commencent à évoluer, comme celui des petits veaux dont les volumes sont à la baisse. « La gestion des flux est compliquée. En tant qu’intermédiaire, nous sommes tributaires de nos fournisseurs et de nos clients. Parfois, nous avons des difficultés à répondre à la demande des éleveurs, il y a une semaine de délai environ, car à l’engraissement ou à l’abattoir les besoins changent. A chacun de faire des efforts. Par exemple, les éleveurs doivent bien trier leurs bêtes avant l’arrivée du camion pour éviter tout contact entre le chauffeur et l’éleveur », relève le co-gérant Gilles Garcion. Certains secteurs sont fortement impactés par cette crise sanitaire comme l’accueil à la ferme, à l’arrêt, la vente sur les marchés ou la vente de produits valorisés vers la restauration hors domicile. C’est le cas des éleveurs de l’association de la marque Parc de Brière dont l’un des principaux débouchés est l’Unité de production alimentaire mutualisé à Saint-Nazaire qui fournit notamment les cantines. « Nous étions déjà en difficulté avec la liquidation de l’abattoir de la Covia à Challans en 2018. Avec les événements actuels, l’activité de la marque est quasiment au point mort. Certains bouchers commandent encore mais c’est à chaque éleveur de gérer selon ses besoins. Forcément, il faut déclasser certaines bêtes et les envoyer sur un autre marché. J’espère que la marque pourra repartir après ça mais c’est assez angoissant », confie le président Dominique Hemery. Assurer les travaux à venir A contrario, pour le moment, d’autres secteurs ne connaissent pas de baisse d’activité mais s’interrogent sur l’organisation à mettre en place dans les prochaines semaines tout en respectant les gestes barrière et les mesures d’hygiène imposées. « En Loire-Atlantique, il y a beaucoup de salariés dans les Cuma alors elles commencent à s’organiser. Les réunions peuvent se faire par téléphone et la planification via un logiciel. Par contre, lors des chantiers d’ensilage, il va falloir s’adapter pour protéger les salariés et les adhérents et trouver de la main-d’oeuvre. Cette situation est assez paradoxale pour nous car le fondement d’une Cuma, c’est le lien social », rappelle Christian Pipaud, président de l’Union des Cuma Pays de la Loire, section Loire-Atlantique. Protéger les salariés Chaque entreprise s’adapte à cette situation inédite. Par exemple, à la Ferme de la Guoguillais à Saint-Père-en-Retz, le nombre de personnes dans le magasin est limité, il est ouvert 5 jours sur 7 pour lisser la clientèle, des gants sont mis à disposition et les habitués font leur commande par mail ou SMS pour passer moins de temps sur place. L’entreprise SSCB Garcion Guichard, quant à elle, aimerait que les relais routiers ouvrent pour faciliter le travail de ses chauffeurs, parfois partis pendant une semaine. « Là, ils mangent des sandwiches, ont du savon dans leur camion et du gel nettoyant mais c’est compliqué au quotidien. Il y a une prise de conscience et certains peuvent craindre pour leur santé. » Ecrire un commentaire |
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