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Cuniculture - Et si vous optiez pour le lapin ?
Le 27/09/2024 à 08:50 I
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@Agri53
« Cuniculteur, ça vous tente ? », c’est le thème de la journée découverte proposée mardi 1er octobre à Saint-Loup-du-Gast (53) dans un élevage naisseur-engraisseur de lapins à reprendre. En début d’année 2026, Marie-Christine Paillette, éleveuse de lapins à Saint-Loup-du-Gast (53), prendra sa retraite. Installée avec son mari, maintenant retraité, elle cherche un repreneur. Le couple Paillette a monté un élevage cunicole naisseur-engraisseur en hors-sol en 2008. Pour cette « production encore méconnue », l’exploitation dispose de deux bâtiments opérationnels, un pour les mises-bas, l’autre pour l’engraissement. Des bâtiments équipés de systèmes automatisés pour la distribution de l’aliment et de l’eau, mais aussi d’une gestion par ordinateur de la ventilation et du chauffage. Une lapine pour douze lapereaux « En moyenne, nos 600 lapines font douze lapereaux qui seront élevés pendant 73 jours, en respectant les conditions d’élevage du cahier des charges du label Nature d’éleveurs, mis en place avec notre groupement Elvilap », explique l’éleveuse. Ce cahier des charges impose des aliments non-OGM et des bâtiments équipés de fenêtres laissant entrer la lumière du jour, « pour le bien-être animal ». Les lapins sont pesés toutes les semaines. Arrivés à 2,4 kg, ils sont abattus chez SNV à La Chapelle-d’Andaine (Orne) pour rejoindre les étals des boucheries. La journée découverte de mardi 1er octobre sera l’occasion, pour Marie-Christine Paillette « d’expliquer le quotidien du métier d’éleveur de lapins, un métier technique qui demande aussi de l’œil… ». Mais un métier bien organisé, dans le temps. « Nous fonctionnons sur une rotation de six semaines, de la mise-bas au sevrage. » Et le cycle, qu’elle détaillera, se reproduit ainsi toute l’année, après « un vide-sanitaire de trois à quatre jours ». « Notre planning est régulier, en accord avec le groupement et l’abattoir. » Autre atout non négligeable : « le prix du lapin est indexé sur celui de l’aliment. Quand l’aliment augmente, le prix de vente de nos lapins augmente au même rythme. Économiquement, on sait où on va sur plusieurs mois. » La production est donc plutôt rassurante pour qui voudrait s’y lancer. « On recherche un repreneur qui peut très bien être en reconversion professionnelle », glisse Marie-Christine Paillette, qui ajoute : « pour s’en rendre compte, il suffit de venir à la porte ouverte ».
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