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Economie - Échange paille-fumier : quels repères pour cette année ?
Le 05/07/2023 à 16:02 I
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![]() Les fluctuations des prix des engrais devraient favoriser les échanges. Le contexte 2023 est marqué par une baisse des prix des engrais minéraux avec un retour vers la moyenne sur six ans pour l’azote (l’origine synthétique permet une adaptation plus rapide au marché) mais pas encore pour le phosphore et la potasse (l’origine minière rend les ajustements plus lents). Ces fluctuations importantes devraient favoriser les échanges paille-fumier initiés par le critère économique et pérennisés par les critères sociaux. Contrat gagnant-gagnantLe contrat est l’aboutissement d’une négociation entre les deux parties selon le contexte local et la proximité des parcelles. Il est fondé sur la confiance, la transparence et l’intérêt mutuel. En disposant d’une analyse de l’effluent, on ajuste au mieux l’échange. Il doit comporter : l’identification des deux parties, l’objet de l’échange, les engagements réciproques, la durée, les conditions de résiliation et les cas de force majeure. Définir les modalités
Un échange équitable doit tenir compte de la quantité de paille ou d'effluents fournis, de la quantité d’humus fournie au sol et des éléments minéraux disponibles dans l’année suivant l’apport. Pour cela, on peut calculer une valeur agronomique qui tient compte de la valeur de l’humus, de la composition en azote, phosphore et potasse et du coût de l’unité du marché.
En général, la paille est issue de céréales, prise en andain derrière la moissonneuse batteuse. Les matières organiques (fumiers, lisiers, digestats…) sont prises sur le stockage ou à la vidange des bâtiments d’élevage. La valeur économique est donc calculée en tenant compte de la main-d’œuvre et du coût de mécanisation. Le rapport d’échange est à zéro pour l’exemple d’échange paille/fumier si :
Respecter les règlesLes effluents d’élevage sont considérés comme des « déchets » et doivent être valorisés dans le cadre d’un plan d’épandage. Il y a donc des obligations règlementaires concernant l’export d’effluent, même dans le cadre d’un échange paille-fumier. La réglementation impose la présence de bordereaux d’export-import pour les cahiers d’épandage et la mise à jour du plan d’épandage pour assurer la traçabilité de toutes les parcelles recevant des effluents d’élevage. Agathe Lemoine - Chambre d’agriculture Pays de la Loire Ecrire un commentaire |
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