Ensilage - 2023… une année à maïs

Le sorgho en début de semaine, puis Anthony Moreau et Arnaud Yziquel, exploitants en Gaec à Rouans, vont « attaquer » les maïs la semaine prochaine. Déjà, la récolte s’annonce prometteuse.

« Les sangliers »… Mardi matin, Anthony Moreau et Arnaud Yziquel ont commencé la période des ensilages par les 9 ha de sorgho. « On a essayé le sorgho fourrager multicoupe cette année en complément sur les terres séchantes. On le sème plus vite et on le récolte plus vite. Mais surtout, on a une grosse problématique sanglier sur ces terres séchantes. On a planté du sorgho sinon, c’est ingérable ». Le sorgho représente environ 10% du stock fourrager à destination des 150 laitières prim’holstein du Gaec de La Rochelle, située sur la commune de Rouans. Les récoltes ont commencé par les parcelles de sorgho, mardi, et quelques hectares de maïs. Le planning de la semaine prochaine sera chargé avec la suite des maïs. « La récolte se fait en entraide avec une autre exploitation et avec la Cuma de L’espoir de Rouans. On a des températures idéales en ce moment, on peut laisser mûrir tranquillement les maïs », précise l’éleveur. 

Maïs, la satisfaction !

Malgré un petit retard au moment des semis (du 8 au 15 mai pour le maïs et le 17 mai pour le sorgho), la météo a ensuite été favorable pour son développement. 

Pour Anthony Moreau, en maïs, « c’est une très bonne année comme on en a une tous les dix ans. On est entre 29 et 30% de matières sèches, avec de bons rendements et de la qualité. L’ensilage est totalement vert cette année. L’année dernière, on avait dû récolter le 2 et le 3 août, on était dans les premiers du département. On avait très peu de grains. En 2022, on était à 7 t/ha. En moyenne, on tourne autour de 11 t, et cette année, on devrait atteindre entre 13 et 14 t », calcule l’éleveur. Ce rendement va permettre d’envisager la répartition autrement qu’en 2022 où tout avait été ensilé pour la ferme. « En 2023, on avait semé plus pour sécuriser les fourrages. Comme on est sur une année exceptionnelle, on va pouvoir consacrer le surplus à la vente, et 20 ha sont réservés en grains. » 

Depuis cinq ans, Anthony Moreau a opté pour « du multi-variétal, avec quatre variétés différentes pour compenser en cas d’année sèche. On est sur des indices entre 300 à 340 ». 

Delphine Cordaz
 

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Pour voir une vidéo de l’ensilage, rendez-vous sur le compte Facebook du Gaec de La Rochelle.