Les éleveurs limousins misent sur le label Blason prestige

Une trentaine d’éleveurs du syndicat limousin de Loire-Atlantique ont assisté à l’assemblée générale du 10 juin.

Cette année 2021, les événements repartent doucement,  comme le concours de la race limousine qui devrait se tenir à la foire de Béré en septembre.  « Nous devrions avoir une décision finale à la fin du mois. » Ce concours permet aux éleveurs de se retrouver et malgré cette année blanche, « on souhaite que la dynamique qui était en  place continue ». Une journée technique pourrait également avoir lieu cet automne pour  maintenir le lien entre la cinquantaine d’exploitations adhérentes au syndicat. Hormis cette absence de moments d’échanges, la crise de  la covid-19 n’a pas eu d’impact  direct sur la filière.
« Nous pouvons valoriser nos animaux en  label Blason prestige par le biais du syndicat et via le GIE Proalim.  C’est un marché qui se porte plutôt bien en Bretagne sauf qu’en  Loire-Atlantique, les éleveurs ont  dû faire face à une baisse de volume en raison d’un abattoir en  perte de vitesse. Seulement 250 animaux ont été apportés cette  année contre 350 en 2019 », regrette l’éleveur installé sur la  commune de Notre-Dame-des Landes. 
Le travail à venir va donc être de remédier à cette situation et de revenir à un volume de vente de 350 animaux par an. « On parle beaucoup du Label rouge en ce  moment. On a le sentiment qu’il  y a une demande des consommateurs, donc les grandes surfaces vont peut-être s’y intéresser davantage. Avec le GIE Proalim, cela fait trente ans que nous  sommes dans cette démarche de qualité, nous sommes connus par les différents acteurs et nous espérons que cela pourra nous  servir pour relancer la commercialisation dans ce secteur. »