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Les vœux de Marc Fesneau pour lutter contre l’Influenza

Delphine Cordaz
Le 06/01/2023 à 17:00 I Soyez le 1er à déposer un commentaire
Les vœux de Marc Fesneau pour lutter contre l’Influenza

En déplacement en Vendée jeudi 22 décembre, le ministre de l’Agriculture a rencontré les différents acteurs de la filière avicole à la préfecture. La chambre d’agriculture, la FDSEA et les JA 85 ont rappelé avec force les attentes des éleveurs exprimées lors de la rencontre du 13 décembre aux Etablières. Le ministre a fait quelques annonces malgré une hotte de Noël encore bien faible.

A l'occasion du déplacement de Marc Fesneau en Vendée le 22 décembre dernier, Joël Limouzin et François Beaupère pour la chambre régionale, Brice Guyau, Eric Coutand, Thierry Lumineau pour la FDSEA, Jordy Bouanchereau et Sylvain Boisseau pour les JA 85 ont tour à tour profité de la présence du ministre de l’Agriculture à la préfecture pour lui rappeler les demandes de la profession sur le sujet de l’Influenza aviaire. Certes des attentes importantes se sont exprimées autour de la vaccination, mais la profession attendait aussi des réponses sur le versement des aides et le nécessaire accompagnement de toutes les filières, celles des palmipèdes mais aussi les filières importantes en Vendée comme le gibier.

Pour Marc Fesneau, sa hotte de père Noël n’était pas particulièrement garnie le 22 décembre. L’homme est prudent et explique pourquoi. En matière de vaccination par exemple, les résultats définitifs de la plupart des expérimentations conduites en Europe seront connus en mars. D'ici là, à Bruxelles, un acte délégué autorisant le principe de la vaccination contre l'influenza aviaire « devrait entrer en vigueur fin février ». Charge ensuite aux entreprises de déposer des dossiers d'autorisation de mise sur le marché (AMM), que le gouvernement promet d'accélérer. En mars, l'Anses devrait rendre ses recommandations sur la stratégie vaccinale. Celles du ministère de l'Agriculture devraient être prêtes pour le mois de mai. Si les commandes de vaccins étaient prises à ce moment, le calendrier ne permettrait pas de vacciner « avant l'automne », explique le ministre. Pour accélérer, le ministère promet donc une « implication politique » pour que les commandes aient lieu avant le mois de mai. Au niveau international, la vaccination sera « à l'agenda » de la réunion annuelle de l'OMSA (ex-OIE, Organisation internationale de la santé animale). « Il faudra ensuite convaincre chaque pays tiers », indique le ministère, qui promet des « moyens renforcés » et une collaboration avec les filières. L’enjeu de la vaccination est donc intégré, y compris par une entreprise présente ce soir-là comme LDC, mais avec les garanties nécessaires, rien ne sera applicable avant l’automne et même s’il est encore trop tôt pour conclure, « les premiers résultats sont encourageants », précise le ministre. Une chose est certaine. Le fait d’avoir un vaccin ne règlera pas tout. Encore faut-il que la surveillance perdure, d’un bout à l’autre de la chaîne agroalimentaire, de la ferme à l’assiette et que cette vaccination soit « combinée avec les actions quotidiennes de biosécurité ». Un projet de plan d’action détaillé sera présenté à la mi-janvier à un comité de pilotage qui réunira notamment les représentants des interprofessions avicoles (Anvol, Cifog…), ceux du ministère de l’Agriculture, de l’Anses. Les principales organisations professionnelles agricoles devraient être associées. Les discussions promettent d’être denses et les arbitrages à rendre, très nombreux.

Pas de remise en place sans acompte et rémunération !

Le ministre a profité de sa présence et du sujet pour lancer quelques pistes de réflexion notamment autour de la délocalisation sans doute nécessaire d’une partie du potentiel génétique de la filière volaille trop concentré aujourd’hui géographiquement. Sur la dé-densification, il a aussi entendu les responsables vendéens prêts à travailler sur ce sujet à condition de ne pas opposer les systèmes entre eux, « car toutes les filières sont touchées par ce virus ».

Les JA ont fortement insisté sur les capacités d’équarrissage trop faibles actuellement et pas adaptées face à l’accroissement des cas.

Sur les volets des aides, les versements et les rémunérations annoncées ou pas seront le gage d’une remise en production par les éleveurs. « Sans ces garanties de versement d’acomptes au moins tant que la vaccination ne sera pas effective, et sans garantie d’une rémunération respectant les cours de production, les producteurs ne remettront pas en place », a aussi confirmé Brice Guyau, président de la FDSEA 85 à l’attention de toute la filière réunie devant le ministre et tous les élus. Il a également remercié le Conseil départemental pour le suivi de cette crise et l’accompagnement sur diverses mesures à travers les prises en charge des écouvillons et l’attention portée notamment aux producteurs en circuits courts.

   

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