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Loire-Atlantique - De bonnes conditions pour les semisEstelle Bescond, Journaliste LAA // 06.45.70.36.68
Le 21/04/2020 à 08:30 I
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Les conditions météorologiques de cette première moitié d’avril ont permis à certains agriculteurs de démarrer les semis de maïs plus tôt que l’année dernière. Certains agriculteurs ont démarré dès le 4 avril « avec des semis de maïs sous plastique et des variétés assez précoces pour avoir un ensilage en août et ainsi faire la jonction avec des stocks qu’ils n’auraient plus. Avec ces conditions de travail du sol très bonnes, ils y ont vu une opportunité », affirme la conseillère à la chambre d’agriculture Pays de la Loire, Bénédicte Bazantay. Ces dernières semaines, les semis ont continué dans des conditions plutôt favorables. Une avance appréciée par cet agriculteur pour qui des semis précoces sont synonymes de meilleurs rendements, à condition que la météo y soit propice. « Plus on sème tôt, plus on a de chance d’échapper au stress hydrique de l’été car la plante aura eu le temps de développer ses racines. Mais il faut être vigilant car si les températures baissent derrière, ce qui est souvent le cas à cette période, le maïs va mettre du temps à sortir et sera donc plus exposé aux ravageurs de type taupin voire mouche », précise Bénédicte Bazantay. Plus de maïs cette année En sud-Loire, Pierre Bonnet, éleveur de vaches laitières à Frossay, a démarré le 14 avril, soit une dizaine de jours plus tôt par rapport à 2019. « Les sols s’y prêtaient bien, le ressuiement était correct et les températures aussi. On a semé 17 ha sur 35 ha. Les autres terres sont encore trop froides, on sèmera dans une quinzaine de jours. » Pour les trois agriculteurs, la surface en maïs sera plus importante que les années précédentes. En cause : les conditions de semis à l’automne et les pluies de l’hiver. « On a semé la moitié de ce que l’on voulait en blé et en orge d’hiver. Dans nos parcelles irriguées, avec nos rotations, le seul report possible c’est le maïs. Donc cette année, on en sème quasiment le double », explique Bruno Bioret. Du côté de Guy Papion qui a l’habitude de semer ⅔ de sa surface en culture d’hiver et ⅓ en culture de printemps, cette proportion est inversée. « Le marché de la semence a été un peu chahuté. Malgré les stocks, il y a eu rupture sur certaines variétés. Donc ça montre bien qu’il en a été semé beaucoup, remarque Guy Papion qui s’interroge également sur les cours à venir car aux Etats-Unis aussi la production en maïs devrait être importante (350 Mt en 2019). 140 Mt servent pour l’éthanol mais les cours du pétrole ne sont pas au mieux, donc si les industries du carburant en emploient moins, il risque d’y avoir une grande disponibilité de maïs. Et ça pourrait avoir une incidence sur les prix. Mais il y aussi le marché ukrainien qui connaît des conditions très sèches en ce moment ce qui pourrait peut-être contrecarrer cette situation... On verra bien. » Ecrire un commentaire |
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