La charte d’engagement des utilisateurs de produits phytosanitaires de Loire-Atlantique est soumise à la consultation du public sur le site de la chambre d’agriculture, telle que prévue par la réglementation. François Guyot, secrétaire général de la FNSEA 44 rappelle l’importance de donner son avis !
Nous voyons les détracteurs à cette consultation s’exprimer dans la presse : ils dénoncent la charte qui pour eux, ne viserait qu’à réduire les zones de non traitement et promouvoir les épandages de produits phytosanitaires ? Que souhaitez-vous répondre à cela ?
François Guyot : Quoique nous fassions, certains ont tendance à croire que nous voulons cacher des choses : donc je ne leur répondrai rien. Outre l’aspect réglementaire, l’optique de cette concertation est d’avoir un débat totalement ouvert et responsable. Nous avons beaucoup travaillé pendant presque un an avec les associations de riverains, de consommateurs, et les élus. Certains ont voulu quitter la table des discussions. Nous en avons pris acte. Mais nous accuser ensuite de tous les maux ? C’est démagogique ! Loin de nous l’idée d’exclure qui que ce soit, cela ne ferait que discréditer tout le travail accompli. Notre intérêt est d’avoir le maximum de retours.
Nous avons travaillé à mobiliser notre réseau car c’est dans l’intérêt de tous que la consultation soit une réussite : l’enjeu est aussi de faire connaitre cette nouvelle réglementation auprès des utilisateurs de produits phytosanitaires et du grand public. Nous avons besoin de l’avis de tous : des riverains concernés, des partenaires du terrain (élus, associations, etc.), et aussi et surtout des agriculteurs qui peuvent faire part de leur expérience ou de cas particuliers. Plus globalement, c’est l’occasion pour eux de montrer tout leur intérêt pour ce sujet.
Pourquoi cette Charte s’appelle Charte d’engagement des utilisateurs de produits phytosanitaires de Loire-Atlantique ? S’adresse-t-elle aussi au grand public ?
F.G. : Loin de nous l’idée de creuser un fossé entre agriculteurs et riverains : nous voyons cette Charte comme une main tendue, une tentative de dialogue. Chacun peut aller télécharger cette Charte disponible sur le site de la chambre régionale d’agriculture et en prendre connaissance. Même si cette Charte a d’abord son utilité pour les utilisateurs de produits phytosanitaires, elle possède aussi un caractère pédagogique auprès du grand public : faire connaitre ou rappeler les nombreuses règles et préconisations à respecter en matière d’épandage de produits phytosanitaires. Nous devons tenir des registres de toutes nos interventions, nous devons stocker ces produits dans des locaux spécifiques et fournir des certificats de contrôles des pulvérisateurs… Et bien entendu nous sommes contrôlés très régulièrement par l’Administration. Quant à l’arrêt des produits phytosanitaires, c’est pour le moment complètement utopique : nous n’avons pas d’autres solutions raisonnables ni pour l’agriculture conventionnelle ni pour l’agriculture biologique. C’est comme demander aux gens d’arrêter de se soigner par antibio… La transition écologique oui, mais veillons à une transition réfléchie !
Propos recueillis par Lucie Danneyrolle
Nous voyons les détracteurs à cette consultation s’exprimer dans la presse : ils dénoncent la charte qui pour eux, ne viserait qu’à réduire les zones de non traitement et promouvoir les épandages de produits phytosanitaires ? Que souhaitez-vous répondre à cela ?
François Guyot : Quoique nous fassions, certains ont tendance à croire que nous voulons cacher des choses : donc je ne leur répondrai rien. Outre l’aspect réglementaire, l’optique de cette concertation est d’avoir un débat totalement ouvert et responsable. Nous avons beaucoup travaillé pendant presque un an avec les associations de riverains, de consommateurs, et les élus. Certains ont voulu quitter la table des discussions. Nous en avons pris acte. Mais nous accuser ensuite de tous les maux ? C’est démagogique ! Loin de nous l’idée d’exclure qui que ce soit, cela ne ferait que discréditer tout le travail accompli. Notre intérêt est d’avoir le maximum de retours.
Nous avons travaillé à mobiliser notre réseau car c’est dans l’intérêt de tous que la consultation soit une réussite : l’enjeu est aussi de faire connaitre cette nouvelle réglementation auprès des utilisateurs de produits phytosanitaires et du grand public. Nous avons besoin de l’avis de tous : des riverains concernés, des partenaires du terrain (élus, associations, etc.), et aussi et surtout des agriculteurs qui peuvent faire part de leur expérience ou de cas particuliers. Plus globalement, c’est l’occasion pour eux de montrer tout leur intérêt pour ce sujet.
Pourquoi cette Charte s’appelle Charte d’engagement des utilisateurs de produits phytosanitaires de Loire-Atlantique ? S’adresse-t-elle aussi au grand public ?
F.G. : Loin de nous l’idée de creuser un fossé entre agriculteurs et riverains : nous voyons cette Charte comme une main tendue, une tentative de dialogue. Chacun peut aller télécharger cette Charte disponible sur le site de la chambre régionale d’agriculture et en prendre connaissance. Même si cette Charte a d’abord son utilité pour les utilisateurs de produits phytosanitaires, elle possède aussi un caractère pédagogique auprès du grand public : faire connaitre ou rappeler les nombreuses règles et préconisations à respecter en matière d’épandage de produits phytosanitaires. Nous devons tenir des registres de toutes nos interventions, nous devons stocker ces produits dans des locaux spécifiques et fournir des certificats de contrôles des pulvérisateurs… Et bien entendu nous sommes contrôlés très régulièrement par l’Administration. Quant à l’arrêt des produits phytosanitaires, c’est pour le moment complètement utopique : nous n’avons pas d’autres solutions raisonnables ni pour l’agriculture conventionnelle ni pour l’agriculture biologique. C’est comme demander aux gens d’arrêter de se soigner par antibio… La transition écologique oui, mais veillons à une transition réfléchie !
Participer à la consultation ne prend que quelques minutes.
Répondez à la consultation en CLIQUANT ICI