Le Comité de territoire Atlantique de Terrena propose la visite de trois exploitations adhérentes, avec mise en valeur de filières et de solutions de la coopérative.
Exploitation à 4 associés, produisant différents types de bovins (veaux post-sevrés, génisses, taurillons, gros bovins), des fourrages et des céréales en autoconsommation et vente : le Gaec Jaunet, à Saint-Etienne de Mer Morte, présente une variété de productions, qui constituent autant d’occasions de présenter des solutions de la coopérative Terrena pour ramener de la valeur ajoutée à l’exploitation.
Du 12 au 14 juin
Le Gaec Jaunet constitue l’une des trois étapes du « Rallye du territoire Atlantique » de Terrena qui se déroule du 12 au 14 juin, les deux autres étant le Gaec du Bois de Boulle, en bio à La Turballe, et le Gaec des Charmilles Villeneuve à Abbaretz : ce rallye est un moment privilégié pour rassembler les coopérateurs, les inviter à rencontrer les équipes de Terrena et à découvrir des solutions techniques et des filières. « Chacun des 5 territoires de Terrena propose et organise ses propres animations », décrit Vincent Caillon, le président du comité du territoire Atlantique.
Raisonner du marché à la mise en production
Le Gaec Jaunet est naisseur-engraisseur de deux races, charolaise et blonde d’Aquitaine, et les animaux sont commercialisés via différents circuits, et différents cahiers des charges de la coop : « Dans l’intérêt du coopérateur, on met en production ce qui est attendu par les consommateurs », poursuit Vincent Caillon.
Une partie des génisses, les plus typées « viande » selon l’éleveur, sont ainsi commercialisées dans le cahier des charges « génisses Nouvelle agriculture » de Terrena. Les gros bovins partent plutôt sous la marque D’Anvial, et les taurillons font aussi l’objet de contrats de la part de la coopérative.
Sécurité sanitaire
Avec autant d’animaux sur la ferme, avec en plus les 250 veaux laitiers qui y passent quelques semaines, la maîtrise sanitaire est indispensable : l’une des vétérinaires de la coopérative était ainsi présente pour évoquer les protocoles mis en place (vaccination anticipée des broutards par exemple), mais aussi toutes les méthodes permettant de préserver la santé animale et de diminuer l’usage des médicaments (qualité des fourrages, précision de la ration, équilibre minéral, phytothérapie…). Sans oublier, l’expertise des éleveurs : « Ce qui nous motive, c’est le travail bien fait », commente Jean-Pierre Jaunet, autre associé du Gaec.
Ce « travail bien fait » concerne aussi les productions végétales : les plus emblématiques sont les 20 hectares de céréales en contrat avec Harrys (pain de mie), en conduite raisonnée (avec traçabilité totale des interventions et des conseils), et qui apportent une réelle plus-value aux agriculteurs. Mais fait intéressant au Gaec Jaunet : les mêmes outils techniques, cartographie des sols, modulation de doses, guidage GPS, outils d’aides à la décision… sont utilisés également pour les 20 hectares de céréales en autoconsommation et pour la production de fourrages, considérées aussi comme des productions végétales à part entière : dans ce cas, le retour en « valeur ajoutée » n’est pas direct en prix de vente, mais il est bien réel.