Réagir 44-BCAO a tenu son assemblée générale jeudi 30 septembre à Nantes.
Si l’année 2020-2021 a été perturbée par la crise sanitaire, « bien que moindre, l’activité de Réagir 44-BCAO est restée soutenue. Ce contexte a impliqué d’accompagner et d’informer les producteurs et les organisations directement impactés des différents dispositifs d’aides ou d’adaptation », indique Serge Dupé, directeur de la structure départementale, suite à l’assemblée générale jeudi 30 septembre. En 2020, 70 entreprises ont fait appel à Réagir 44-BCAO.
Cette cellule a pour rôle d’apporter un accompagnement personnalisé et des solutions face aux problèmes que peuvent rencontrer les agriculteurs du territoire. Dans un premier temps, un diagnostic partagé de l’existant est réalisé. Ensuite, un travail est mené pour identifier les leviers et élaborer des scénarios de sortie de crise adaptés à chaque situation. « Frapper à la porte de Réagir 44-BCAO n’est pas une fin en soi, c’est une aide, une étape pour aller mieux. Toute entreprise, à un moment donné, est confrontée à des difficultés. Le tout est de les détecter le plus tôt possible, d’en parler et de se faire aider pour passer le cap », affirme Alain Bernier, président de la chambre d’agriculture de Loire-Atlantique et de Réagir 44-BCAO. L’assemblée était unanime sur ce point : ce qui compte avant tout, c’est la détection précoce des problèmes. « Plus un agriculteur attend de contacter Réagir 44-BCAO, plus c’est compliqué. Nous avons besoin de la vigilance et du soutien des structures qui entourent les agriculteurs. Je pense aux cuma, aux coopératives, aux organismes de négoce, etc. », insiste Alain Bernier. En ce sens, les membres présents se sont accordés pour accroître les synergies afin d’orienter le plus tôt possible les exploitants vers Réagir 44-BCAO.
Dans le département, 89 % des exploitations ayant fait appel à Réagir 44-BCAO ont trouvé une solution pour poursuivre leur activité, la majorité dans un cadre purement amiable. Moins de 10 % optent pour une procédure judiciaire. « Détection précoce, négociation amiable et confidentialité sont les maîtres mots dans une logique de résilience et de rebond. La finalité de notre travail est de chercher, avec les partenaires, des appuis ou un accompagnement dans un climat de confiance qui permettra à l’agriculteur de continuer son activité sereinement », précise Serge Dupé.
Estelle Bescond