Aide Avec près de 9,2 M€ de subvention en 2019, le dynamisme du dispositif se confirme.
Avec 260 dossiers déposés au deuxième appel à projets, le dynamisme du PCAE Végétal se confirme.
Le Maine-et-Loire et la Vendée comptent à eux seuls plus des deux-tiers des projets d’investissement.
L’instruction des dossiers est en cours, mais d’ores et déjà les prévisions indiquent que le montant des aides sollicitées pour l’année 2019, devrait avoisiner les 9,2 M€. Pour le PCAE Végétal c’est un record dont se félicitent les financeurs et les représentants des filières, mais qui n’est pas sans poser problème pour la gestion des enveloppes.
Pour 2019, la Draaf et la Région indiquent que l’intégralité des dossiers éligibles devrait être financée grâce à des transferts de crédits disponibles sans passer par une sélection par la note.
La consommation en 2019 est-elle une tendance de fond ou une anticipation des demandes en raison de la fin de la programmation ? Les professionnels s’accordent à dire que les besoins resteront importants en 2020.
Par souci d’équité et pour une meilleure lecture du dispositif, ils souhaitent ne pas réduire les taux d’aide ou la liste des investissements éligibles. En 2020, il devrait donc y avoir deux appels à projets avec des modalités similaires à l’année 2019.
Les financeurs vont optimiser les enveloppes disponibles pour servir le plus grand nombre de dossiers, mais une sélection par la note risque d’être nécessaire pour respecter le budget. Il est important que les exploitations qui ont déposé un dossier mais qui ne feront pas l’intégralité des investissements se manifestent rapidement auprès de leur DDT(M).
Ainsi, l’argent du Feader pourra être réattribué sur l’année 2020.
Les représentants des filières ont également insisté sur la nécessité d’accélérer les délais d’instruction des demandes de paiement qui peuvent aujourd’hui dépasser un an en cas de contrôle par l’Agence de paiement. Les services instructeurs rencontrent des difficultés car ils doivent aujourd’hui faire face à une augmentation conjointe du nombre de demandes de paiement et de dossiers déposés aux appels à projets. La Région s’engage à expertiser la situation pour raccourcir ce délai.