Centrée sur le budget 2021, la session du conseil régional s’est tenue mercredi 16 et jeudi 17 décembre. Le point avec Lydie Bernard, vice-présidente en charge de la commission Agriculture, agroalimentaire, forêt, pêche et mer.
Comment la Région accompagne-t-elle l’agriculture et l’agroalimentaire vers la relance ?
En cette fin d’année, nous sommes à un moment clef avec l’actualité liée à la Covid-19 et à l’influenza aviaire arrivée en Vendée, avec la discussion du plan de relance et les échanges pour la future Pac 2023-2027. Dans ce contexte, la Région maintient sa stratégie agricole et agroalimentaire de début de mandat en accompagnant toutes les agricultures et tous les acteurs de l’agroalimentaire sans oublier les filières équine et apicole ainsi que la forêt. Cela s’illustre par notre engagement budgétaire passant de 30 millions d’euros en 2016 à 53 millions en 2021. A côté de ces crédits régionaux, l’enveloppe de fonds européens est de plus de 100 millions d’euros pour 2021, contre 60 millions auparavant. Nous avons donc les moyens pour réussir la relance pour l’agriculture et l’agroalimentaire à condition que nous nous organisions, ensemble, pour préparer l’avenir.
Quels sont les axes de soutien ?
Nous confortons l’accompagnement des industries agroalimentaires, petites ou grandes, car si nous n’avons plus ce maillon de la transformation sur notre territoire, nous perdrons une plus-value et des emplois ruraux. Nous maintenons notre aide à l’innovation et aux outils de transformation à la ferme qu’ils soient individuels ou collectifs ; aux projets alimentaires territoriaux avec déjà 17 territoires soutenus soit 50 % de la population ligérienne couverte et une dizaine de nouveaux territoires identifiés. La Région poursuit son objectif d’un approvisionnement 100 % régional en viande (bovin et volaille) dans les lycées. Pour les investissements PCAE, il y aura une clause de périodicité pour donner la possibilité aux agriculteurs de faire une demande chaque année. Concernant l’installation-transmission, notre ambition est de passer d’un taux de 50 à 65 % et de mener une expérimentation à l’échelle de dix intercommunalités en 2020 et 2021 en lien avec les chambres d’agriculture et les élus. La Région conforte son soutien à l’agriculture biologique avec la volonté de porter une reconnaissance environnementale pour cette agriculture dont la surface a doublé depuis 2015 pour atteindre 10 % de la SAU.
Quand les agriculteurs auront-ils toutes les informations pour se positionner concernant le plan de relance ?
Dans les semaines à venir, les différents dispositifs évoqués et conjugués aux dispositifs nationaux pour le plan de relance vont être proposés aux agriculteurs. Nous allons donc travaillé avec la Draaf et la chambre régionale d’agriculture pour faire passer ces messages au plus près des agriculteurs pour qu’ils puissent faire les demandes d’aides. Nous sommes en train de nous organiser.
Lire l'intégralité de l'interview dans notre édition du 18 décembre