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Pays de la Loire - Antibiotiques : les efforts de la filière portent leurs fruits

Journaliste - Loire-Atlantique agricole - Agri44
Le 16/04/2018 à 12:00 I Soyez le 1er à déposer un commentaire
Pays de la Loire - Antibiotiques : les efforts de la filière portent leurs fruits

L'assemblée générale du Cravi, le 10 avril à Angers, était consacrée à la réduction de l'usage des antibiotiques en élevage avicole. 

« Des efforts considérables ont été faits » dans la diminution de l'usage des antibiotiques en élevage avicole, a souligné d'emblée Jean-François Ramond, lors de l'assemblée générale du Comité régional avicole (Cravi), le 10 avril à Angers.
L'objectif fixé par le plan Ecoantibio lancé en 2012 a été largement atteint et même dépassé : il visait une réduction de 25 % de l'exposition des animaux aux antibiotiques sur 5 ans. Cette exposition a été réduite de 37 % pour l'ensemble des espèces, et de 43 % pour les volailles.
Des chiffres rappelés par Nathalie Rousset, de l'Itavi, qui a dit l'importance d'une lutte concertée : « on ne peut pas lutter contre l'antibiorésistance sans avoir une approche globale, dite “One Health”, incluant santé humaine, santé animale et environnement ».

Pour communiquer au niveau français et aussi européen sur les efforts fournis et les résultats, un réseau professionnel de références sur les usages d'antibiotiques en élevages avicoles, le Refavi, s'est constitué pour faire remonter les usages par espèce de volaille.
La baisse d'utilisation des antibiotiques sur animaux est plus importante en France qu'en Europe, - 48 % contre - 13 %. Or, « on est les derniers en Europe dans  la valorisation de ce qu'on fait », regrette Anne Richard, directrice de l'Itavi, appelant les acteurs de la filière à approvisionner la base de données. 

Un plan écoantibio 2 a été lancé (2017-2021). Pour ce 2volet, moins d'objectifs chiffrés, mais davantage d'incitation et de communication. Une vigilance particulière pour  la colistine toutefois, avec un objectif commun à toutes les espèces animales de - 50 % d'utilisation en 5 ans. 

  • Le rôle central du trio éleveur/OPA/vétérinaire 

Pour parvenir aux objectifs, les éleveurs doivent jouer sur tous les tableaux : vaccination, biosécurité en général, pratiques alternatives... Vétérinaire dans la Sarthe, Vincent Turblin décline depuis 5 ans une série d'actions pratiques auprès d'éleveurs. Il a expliqué l'importance d'une collaboration tripartite (éleveur, OPA, vétérinaire) dans la prévention des infections et surinfections bactériennes.  Pour améliorer les choses, il faut veiller « à la qualité de l'eau, la qualité des surfaces et à la biosécurité en général ».
Le message à porter aux éleveurs, c'est aussi que « la baisse des antibiotiques n'est pas associée à une baisse des performances d'élevage ». Vincent Turblin prend l'exemple de la dinde : « il y a dix ans, on aurait dit qu'il était possible de faire la dinde sans antibio, personne ne nous aurait cru ».
'est pourtant possible. Dans sa zone d'intervention, la part de dindes sans antibio est passée de 3 % en 2014 à 24 % en moyenne fin 2017.  

Des programmes de vaccination ont été réactivés également et un accent est mis sur la qualité de la vaccination. En outre, les mesures de biosécurité liées à l'influenza aviaire  ont pour effet positif de réduire la pression sanitaire générale sur les élevages. Pour réussir la lutte, il faut enfin, une panoplie d'alternatives aux antibiotiques, avec des protocoles clairs. 

Les éleveurs veulent communiquer auprès du grand public, notamment pour faire comprendre que l'objectif n'est pas d'aller vers une suppression pure et simple de l'antibiothérapie en élevage. « Les échos que l'on reçoit du consommateur aujourd'hui, c'est l'attente du “zéro antibio”. Cela nous inquiète, et l'on doit rappeler que l'on n'utilise pas ces produits de manière systématique », a tenu à dire Isabelle Leballeur, secrétaire générale du Cravi. 

 Par l'Anjou agricole

Soutien du Cravi aux éleveurs Doux

Le Cravi apporte « tout son soutien aux éleveurs Doux et va les accompagner dans leur démarche », a dit Jean-François Ramond lors de l'AG de mardi. Malgré la difficulté de la situation, « je ne veux pas qu'il y ait un éleveur de l'association qui reste sur le carreau, a dit le président de l'association des éleveurs Doux de Chantonnay, Jean-Paul Benaiteau, dans une allocution en fin d'AG. Il se dit « persuadé que la solution est dans la limitation des importations pour favoriser nos viandes françaises. »

   

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