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Pays de la Loire - Bulletin pousse de l'herbeJournaliste - Loire-Atlantique agricole - Agri44
Le 11/04/2018 à 10:00 I
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Une pousse très hétérogène. Sur la semaine du 25 mars au 1er avril, la croissance de l'herbe s'établit en moyenne à 37 kg MS/ha/jour dans les fermes de la région. De très gros écarts sont observés. En effet, les pousses sont élevées là où la hauteur l'est aussi (> 10 cm moyenne), c'est-à-dire généralement là où la mise à l'herbe n'a pas eu lieu, spécialement dans les prairies qui comportent des espèces précoces qui épient ou montent (vulpin, flouve odorante, fétuque élevée, dactyle). Pluviométrie importante et radoucissement des températures Alors que la portance s'était améliorée, la pluviométrie importante (> 30 mm observés en cinq jours en moyenne dans la région) l'a dégradée de nouveau. Par contre, les températures se radoucissent nettement, ce qui devrait booster la pousse. Le pâturage doit donc se poursuivre, avec les adaptations nécessaires. Déprimage avancé, attention aux temps de repousses Dans les élevages où le déprimage est bien avancé, avec des jours d'avance limités, il est important pour la production d'herbe de maintenir des temps de repousse suffisants pour garder une hauteur entrée à 8-9 cm. Là où c'est possible, on peut faire pâturer des parcelles n'appartenant pas au circuit habituel (RGI etc.). Sinon, la solution passe par l'ajustement des fourrages conservés dans la ration et une limitation du temps de pâturage, ou, en viande, par l'ajustement de la taille des lots. S'adapter en lait… Si vous n'arrivez pas à faire raser suffisamment au premier cycle, ce sera d'autant plus difficile aux cycles suivants. Plutôt que de retirer les animaux d'une parcelle non « finie » pour éviter le piétinement, mieux vaut jouer sur les temps de présence/jour des vaches laitières. Les vaches apprennent vite qu'elles ne sortent que pour quelques heures et utilisent leur temps dehors à pâturer. Pour éviter qu'elles ne piétinent en marchant sous la pluie, découper les parcelles pour ne leur offrir que la place de ce qu'elles peuvent consommer. Par exemple, si la parcelle a une hauteur moyenne de 12 cm, en demi-ration herbe, on n'a besoin que de 52 m²/VL/jour. Ce découpage est aussi l'occasion de mettre en défens les zones les moins portantes. …en allaitant (et en génisses laitières)… Pour ceux qui n'ont pas encore mis à l'herbe, l'augmentation de la pousse qui devrait accompagner le radoucissement des températures nécessite de sortir au moins quelques lots, sous peine d'être débordé et d'avoir des fauches supplémentaires à réaliser. Si cette douceur représente une diminution du risque pour les veaux, elle n'exclut pas le risque de tétanie et il faut rester vigilant avec de la magnésie. Côté portance, un tour des prairies évite de se figer dans un ordre de paddocks inadapté, et l'utilisation de fils avant/arrière est utile. …et en ovin La portance pose peu de problèmes mais ce n'est pas le cas du manque de croissance. Les agnelages en cours doublent les besoins alimentaires des brebis et il faut bien le prendre en compte pour éviter le surpâturage qui pénalise la repousse. Pour une brebis suitée, on a besoin de 12 m²/jour avec une hauteur entrée à 12 cm (10 000 m²*3kgMS/brebis/jour)/(12 cm-3 cm)*280 kg MS/ha/). Ecrire un commentaire |
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