L’assemblée générale d’Interlap, interprofession cunicole des Pays de la Loire, a été l’occasion de faire le point sur la filière après cette année un peu particulière.
« Interlap existe depuis un an et cette année a été un peu chahutée à cause de la Covid. Heureusement, le conseil régional a confirmé son soutien envers l’interprofession, c’est essentiel pour notre bon fonctionnement », introduit Anne-Marie Poupard, présidente d’Interlap.
Une conjoncture dictée par la Covid
Le prix moyen du lapin a augmenté de 3,2 % tandis que la consommation a légèrement baissé, voire a quasiment été maintenue. L’année 2020 s’est bien passée sur les achats, le lapin étant peu présent sur la RHD. Le constat est le même pour ce début d’année 2021. Pour éviter les stocks liés notamment à la baisse des volumes à l’export, la production s’est adaptée en baissant de 9 % en 2020 et 8 % depuis ce début d’année. De plus, la filière n’est pas épargnée par l’augmentation (entre 15 et 18 € la tonne) du coût de l’aliment depuis la fin de l’année.
Peu d’actions mises en place en 2020
La situation sanitaire n’a pas permis de mettre à exécution les différentes actions prévues initialement. La filière a quand même été présente au Salon de l’agriculture qui est un moment important pour échanger avec les consommateurs. L’action sur l’accompagnement commercial a pu être menée également avec des prises de contact avec les acteurs de la filière. Cette dernière va continuer en 2021 pour faciliter les rencontres entre producteurs, distribution et consommateurs.
La communication sur la filière continue en 2021
Une dizaine de films va être réalisée sur la filière cunicole ligérienne. Cette dernière sera aussi présente au sein de l’AgriDemainTour et participera aux Journées nationales de l’agriculture les 18, 19 et 20 juin prochains pour faire découvrir le monde agricole aux citoyens. La filière sera aussi représentée au salon Serbotel en octobre afin de la mettre en avant auprès de cuisiniers, élus et collectivités. D’autres actions sont prévues comme la réalisation de kakémonos et la participation au Tour de France à Laval (53). « La communication est indispensable pour notre filière pour attirer les jeunes à s’installer dans cette production et pour inciter les consommateurs à acheter du lapin », conclut Anne-Marie Poupard.
Sophie Beauquin