Une nouvelle édition du Code mutuel caprin va voir le jour : le point sur les modifications à venir.
Lancé en 2004 par l’Association nationale interprofessionnelle caprine (Anicap), le Code mutuel caprin a depuis évolué en plusieurs versions afin de s’adapter au mieux aux pratiques et aux attentes sociétales. Après la version de 2008, puis celle de 2015, c’est désormais l’édition 2021 qui va voir le jour.
Les techniciens actifs sur la région et déjà formés à la version 2015 pourront suivre, en Pays de la Loire, une formation de mise à jour à partir de novembre 2021 afin de se voir présenter les évolutions de cette version. Une fois les techniciens formés à celle-ci, les visites de renouvellement et d’adhésion suivant les nouvelles modalités pourront alors peu à peu se mettre en place. Il est prévu qu’à partir du 1er janvier 2022, l’intégralité des visites Code mutuel se fasse en version 2021 au niveau régional mais également dans l’ensemble des élevages caprins au niveau national.
En attendant l’arrivée de cette nouvelle version, faisons un petit point sur les différentes évolutions que celle-ci contiendra.
Dans un premier temps, de nouveaux points comme l’évaluation environnementale, l’enrichissement du milieu, la mise en œuvre des mesures de biosécurité, la formation au GBPH (Guide des bonnes pratiques d’hygiène) dans les élevages fermiers ainsi qu’une plus grande attention à l’élevage des jeunes voient le jour. A noter que, désormais, le bien-être animal ne sera plus une rubrique indépendante mais sera présent dans chaque rubrique.
De plus, un nouvel outil apparaît au sein du Code mutuel, l’outil Cap’2ER (Calcul automatisé des performances environnementales en élevage de ruminants). Le premier niveau de Cap’2ER (analyse de 37 données) sera désormais nécessaire aux éleveurs voulant adhérer ou renouveler leur adhésion. Il pourra être réalisé en 30 minutes en autodiagnostic ou avec un technicien.
Outre les évolutions au sein des différentes rubriques, il y a également des changements du côté des modalités d’adhésion. Désormais, plus de différence entre la première visite et les suivantes. Seulement quatre conclusions de visite seront désormais possibles : adhésion possible pour trois ans, adhésion provisoire pour six mois, adhésion impossible, exclusion. Lors d’une première visite, l’éleveur devra valider l’intégralité des points s’il souhaite pouvoir adhérer.
La nouveauté concernera aussi la saisie des visites, puisqu’il n’y aura plus de grille papier mais chaque technicien saisira ses visites grâce à son smartphone au travers de la nouvelle application développée par l’interprofession.
Signature : Margot CADU - Chambre d’agriculture Pays de la Loire