Un changement de météo espéré en fin de semaine
Restons optimistes, les prévisions s’annoncent plus favorables à partir de la fin de la semaine. Avec des terres plutôt humides, la pousse de l’herbe est aujourd’hui en-dessous de la normale saisonnière avec MS/ha/j, contre 60 kg MS/ha/j en moyenne décennale à cette période habituellement.
Du foin, de la fauche ou du topping ?
La hauteur d’herbe moyenne des parcelles de pâturage de 10,6 cm sur la région témoigne d’un stock sur pied en moyenne de plus d’1 tMS/ha dans les pâtures. Il est équivalent aux hauteurs mesurées ces trois dernières années (2021 à 2023). Pour les parcelles avancées en stade avec des hauteurs d’herbe entre 14 et 15 cm et des épis montés, plusieurs possibilités :
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Le débrayage des paddocks pour la fauche afin de ne pas pénaliser les performances laitières. La récolte pourra se faire en ensilage d’herbe ou en enrubannage selon les matériels disponibles localement, la portance du sol et les prix de chaque chantier. Si le stade est trop avancé, il est également possible de récolter dans un tas à part pour les génisses au lieu de le faire en foin ce qui permettra d’espérer une bonne repousse pour fin juin-juillet qui pourra être valorisée en pâturage.
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Le topping sous condition d’avoir un vent séchant avec de bonnes températures afin de réaliser un bon préfanage rapide (plutôt à réserver pour la dernière semaine de mai). Il est également possible de le réaliser en temps pluvieux sous réserve de mettre les animaux dans la pâture dans la foulée.
Pour ceux qui seraient tentés de faire une coupe de foin en mai : en combinant la pluie et le vent, la vapeur d’eau risque de traverser les andains, les sucres de caraméliser (foin brun) avec un risque d’inflammation spontanée.
N’hésitez pas à faucher vos paddocks pour restimuler la pousse et créer des stocks sur pied d’ici deux à trois semaines et avoir du stock récolté. Par ailleurs, au vu de l’avancée de la saison de pâturage, ne plus faire d’apport d’azote dans les prairies.
Adapter la stratégie des semis de printemps
Les conditions météorologiques ne facilitent pas les semis de maïs cette année. Pour ceux qui n’ont pas encore pu semer leur maïs :
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changer d’indice si possible pour avoir une date de récolte plus précoce à l’automne (deux semaines de végétation d’écart entre un indice très précoce (S0) et un indice ½ précoce (S2) ;
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prévoir d’implanter des dérobées estivales pour compenser une partie du déficit fourrager dans les parcelles qui ne pourront pas être mises en maïs (sorgho fourrager, colza fourrager, RGI-trèfle, moha, avoine brésilienne-trèfle d’alexandrie, etc.)
ACTION PARTENARIALE :
CHAMBRE D’AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE & SEENOVIA
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