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POUSSE DE L’HERBE - BULLETIN RÉGIONAL N° 20
Le 17/07/2023 à 17:29 I
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Bilan du printemps 2022
Un bon début de pousseLe démarrage de croissance a été conforme à ce que nous observons depuis 20 ans en moyenne. Cette période a été favorable pour la mise en place du pâturage, même si des excès de précipitations en mars sont venus compliquer les mises à l’herbe. Néanmoins, les températures régulièrement croissantes ont permis à l’herbe de se développer et aux transitions alimentaires de se faire en douceur. Du point de vue qualitatif, l’herbe s’est montrée assez décevante au niveau des valeurs alimentaires. De nombreux systèmes, laitiers comme allaitants, ont dû maintenir un haut niveau de complémentation à l’auge (principalement en énergie). Un pic de pousse précoce et brefCette deuxième partie de saison a été marquée par des températures douces (voire chaudes) et des conditions sèches. Cela a permis non seulement de maintenir le pâturage plus longtemps que l’an dernier mais aussi, et surtout, de constituer des stocks conséquents et satisfaisants au niveau de la qualité (foins, comme ensilages). En fin de période, les conditions sèches s’accentuant, la repousse a été poussive. Ainsi, le pâturage a dû être considérablement ralenti une fois le pic de pousse passé et les silos ont globalement été ouverts plus tôt que d’habitude. Ces conditions, couplées à un ralentissement de la rotation de pâturage et à des transitions alimentaires rapides, ont favorisé la prolifération de nombreux parasites (strongles, mouches, tiques, etc.), avec parfois des conséquences sur les élevages. Une décroissance rapideMarquée par des températures particulièrement élevées, cette période a logiquement été une épreuve à passer pour la quasi-totalité des prairies. Ainsi, on a constaté l’arrêt successif des croissances des prairies les plus superficielles, talonnées par celles qui ont eu un peu plus de réserve ou qui ont pu bénéficier de pluies d’orage conséquentes et bien placées. Côté positif, il a parfois été noté une forte présence des trèfles dans les prairies qui ont tiré leur épingle du jeu et ont contribué plus que d’habitude au maintien de la croissance des prairies. Il va sans dire que cette présence de trèfle a été très appréciée des troupeaux pâturants qui ont profité de ce fourrage riche et appétent. Dans l’ensemble, les prairies ont toutes bénéficié de quelques millimètres d’eau et ont été très bien ménagées par les pratiques de pâturage. Ainsi, même si les prairies sont à l’arrêt aujourd’hui, elles sont, contrairement à l’année dernière, dans un état favorable à une reprise rapide de croissance. Ainsi, il y a fort à parier qu’une fois l’été passé, nous retrouverons des prairies prêtes à effectuer une belle repousse à l’automne. Passer l'été sans dégraderComme il est possible de voir sur le graphique, les printemps ne se ressemblent pas. La priorité est alors d’avoir un système flexible et résilient afin de résister aux aléas qui passent. Afin d’avoir des prairies solides pour bien préparer le printemps prochain, il est important, bien que l’envie soit de relâcher la conduite des prairies, de préserver les prairies par la couverture du sol, le temps de repousse, etc. Pour rappel, on peut abîmer beaucoup plus les prairies par le surpâturage en été que par certains piétinements en hiver.ACTION PARTENARIALE - CHAMBRE D’AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE & SEENOVIA Ecrire un commentaire |
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