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Prairie - Implantation des prairies : une première étape à ne pas négliger
Le 27/08/2024 à 10:00 I
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@CAPDL
Dans nos systèmes d’élevage, disposer de prairies pérennes et productives est un sérieux atout à avoir en main, et leur bonne implantation constitue la première étape à réussir. Au regard des charges engagées, entre les semences et la mécanisation (environ 250 à 450 €/ha selon les prairies semées et les itinéraires d’implantation), il s’agit également d’une étape à ne pas manquer, afin de pouvoir diluer ces charges sur le plus grand volume d’herbe possible, et ainsi obtenir les performances animales attendues. Veiller à garder l’humidité du sol de cet été Cet été, nous avons eu la chance de pouvoir bénéficier de précipitations sur le printemps et l’été, ce qui laisse à penser que l’humidité est suffisante pour pouvoir tenter une implantation en pur, courant août, ou début septembre. Cependant, si le mois d’août se montre exceptionnellement sec, il sera opportun de décaler l’implantation fin septembre-début octobre, et d’opter pour une implantation sous couvert de méteil, ou de céréale. Optimiser la levée et l’enracinement de ces petites graines Les semences fourragères étant de petite taille (quelques mm), elles nécessitent un semis superficiel (1 centimètre de profondeur au maximum), et régulier au sol. Ainsi, un semis effectué avec un semoir à disque risque d’être trop profond et engendrera du « lignage » dans la prairie. A l’inverse, un simple dépôt des semences en surface expose à un dessèchement, et donc à un retard de levée. La première option de semis consiste, sur sol bien rappuyé, de passer avec un semoir en ligne en relevant les descentes (Voir photo 1) et avec des peignes ou des chaines au sol. Il est possible de croiser les semis, avec les graminées dans un sens, et les légumineuses de l’autre. Si besoin, un roulage peut être fait avant le semis. L’alternative est d’opter pour une implantation à la volée avec un distributeur centrifuge (type delimbe), ou à un semoir qui dépose la semence sur une herse étrille ou une herse légère (Voir l’exemple sur une houe rotative en photo 2) . Dans les deux cas, Un (voire deux) bon roulage est nécessaire afin de sécuriser le contact sol/graines. Si le temps presse, favoriser une implantation sous couvert Si les conditions ne permettent pas un semis convenable en septembre, l’implantation sous couvert est la solution qui s’impose, car elle est idéalement pratiquée courant octobre. Dans ce cas, le principe est de procéder en deux temps :
Les intérêts de la technique sont nombreux, car le couvert assure une couverture qui empêche la prairie de se salir, mais il assure également une biomasse importante à valoriser au printemps suivant, plus précocement qu’une prairie pure. Etienne FRUCHET – Pôle Prairies - Chambre d’agriculture Pays de la Loire Ecrire un commentaire |
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