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Vendanges - Il y en aura peu mais du bon !
Le 21/09/2024 à 16:00 I
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Le ban administratif des vendanges en muscadet a été déclaré le 7 septembre, mais les viticulteurs ont débuté leurs travaux cette semaine. Et la faible quantité pèse sur le moral. Ambiance un peu morose dans les vignes. Alors que les premières vendanges ont débuté sur les cépages les plus précoces, les vignerons ne sont pas trop à la fête. La cause en est simple : une année de travail pour une quantité vraiment faible. Vincent Hérissé, du Domaine du Moulin de la Touche à Villeneuve-en-Retz, a lancé sa machine à l’assaut des ceps (16 ha et 9 cépages : melon, chardonnay, sauvignon, grelot gris, grelot noir, gamay, merlot, cabernet sauvignon et pinot gris). « On commence moins tôt le matin ! » Traduction : le rendement fait défaut ! Le viticulteur le constate : « On avait perdu l’habitude de vendanges tardives comme il y a 20 ans. On a eu plusieurs années précoces. Ça nous désorganise un peu. C’est une année très compliquée avec le climat qu’on a eu. Les cépages précoces ont démarré mais avec le mauvais temps qu’on a subi du début à la fin, il ne reste pas grand-chose dans les vignes. La floraison s’est mal passée, on a eu du filage et le mildiou après. Le tout s’est cumulé. Les cépages les plus impactés sont les blancs : le melon et le chardonnay. Le taux de perte devrait se situer entre 50 et 60 %. On essaie d’atténuer les problèmes mais quand la nature ne veut pas ! ». Effet ciseau, la pression maladie a imposé des surcoûts sur les traitements pour sauver les grappes. Une charge supplémentaire qu’il faudra absorber, « ce n’est pas simple de le répercuter sur nos prix ». À défaut de quantité, la qualité en muscadet S’il est acté que les volumes de 2024 ne seront pas présents, le vigneron se console un peu avec la qualité. « Le vent d’est nous a fait perdre aussi du volume mais il a permis un gain en taux de sucre, avec un phénomène de concentration, et évite la pourriture. Ça maintient la qualité », souligne Vincent Hérissé. Le jus sort du pressoir… Vincent et son père sont unanimes en captant l’odeur du jus. La promesse du palais est là. « L’acidité est un peu élevée mais elle est corrigeable facilement en cave », se rassure Vincent Hérissé. Heureusement, l’année 2023 avait été plus productive et permettra de compenser « un peu » le millésime suivant. Commercialement, « on lancera l’année 2024 plus tard… en espérant une bonne année 2025 ». Petit espoir tout de même, « les cépages plus tardifs se comportent mieux », souligne Vincent Hérissé. Le manque de volume devrait se faire sentir, certes, mais pas dans la même proportion. Delphine Cordaz Ecrire un commentaire |
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