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Viande bovine : réussir sa conversion en bioJournaliste - Loire-Atlantique agricole - Agri44
Le 26/03/2018 à 18:00 I
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Le fonctionnement et le degré de maîtrise du système avant la conversion vont déterminer le degré de difficulté pour passer en bio. Le niveau d'intensification et d'autonomie alimentaire est déterminant. La décision de l'évolution doit s'accompagner d'un diagnostic préalable, tel que le PassBio, qui va permettre d'analyser le fonctionnement en conventionnel et d'envisager les modifications nécessaires au passage en bio Autonomie alimentaire La maîtrise des charges est essentielle pour l'obtention d'un bon revenu. En agriculture biologique, l'autonomie alimentaire est indispensable compte tenu du prix des aliments et de la difficulté de se les procurer. Cela passe par la production de fourrages de qualité en quantité pour satisfaire les besoins du cheptel. Produire sans engrais minéraux demande un peu plus de surface et/ou moins de cheptel. La baisse de production à l'hectare dépendra des pratiques et du chargement. Sans changement de système fourrager, la baisse de production fourragère peut atteindre 15 à 25 %. Sans surface supplémentaire, c'est autant de vêlages en moins. Le chargement passe alors de 1,4 à 1,0 UGB/ha. Plus de légumineuses Si l'autonomie fourragère est accessible, la couverture des besoins protéiques du troupeau est plus difficile à atteindre. Cela passe par plus de légumineuses dans les prairies. Les prairies multi-espèces permettent un meilleur rendement, une souplesse d'exploitation et une valeur alimentaire satisfaisante par rapport à un RGA trèfle blanc. Les cultures de luzerne et trèfles contribuent à l'autonomie azotée. Un complément de mélanges céréales-protéagineux récolté en grains ou de protéagineux purs permet d'équilibrer les rations, notamment en finition. Moins de cheptel Le passage en bio s'accompagne, sauf agrandissement de la surface fourragère, d'une diminution du cheptel, souvent entre 15 et 25 %. Cette baisse doit être une opportunité pour réformer les moins bonnes reproductrices et permettre d'améliorer la qualité du cheptel. En présence de données techniques objectives (croissance des veaux, index, etc.) fournies par Bovins croissance, le tri sera plus sûr. La conduite du troupeau reste la même en bio. Valoriser en filière bio Pour améliorer la rentabilité du cheptel, la commercialisation des animaux doit se faire au maximum par la filière bio. Pour une vache R charolaise, l'écart entre le conventionnel et le bio permet une plus-value intéressante. Reste le cas des broutards qui sont vendus en filière conventionnelle. Pour valoriser les mâles en bio, trois options : le veau sous la mère, le baron et le bœuf. Le veau abattu à cinq-six mois nécessite d'avoir des mères très laitières pour atteindre un état d'engraissement satisfaisant. Le baron s'est peu développé ; les règles de production sont assez contraignantes et coûteuses. La production de bœufs est une voie intéressante pour beaucoup de systèmes herbagers mais il est préférable de sélectionner les meilleurs mâles. Des économies assurées Le passage d'un système conventionnel extensif à un système bio autonome s'accompagne d'économies de charges d'engrais et d'aliments. Un élevage naisseur extensif qui apporte 30 kg N/ha SAU et achète le complémentaire azoté pour les animaux va économiser au minimum 100 €/ vêlage. Les charges de structure restent globalement stables. Source : Inosys Réseaux d'élevage bovins viande Pays de la Loire - Deux-Sèvres Ecrire un commentaire |
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