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Dégâts de sanglier - Le tir à la chevrotine est possible mais sous conditions

Le 15/10/2024 à 14:04 I Soyez le 1er à déposer un commentaire

DDTM 44 , FDC44

Suite à l’accord national de mars 2023 visant à réduire les dégâts de grand gibier, les syndicats agricoles, chambre d’agriculture France et la fédération nationale des chasseurs ont décidé d’élargir la boîte à outils à disposition des départements.

Un arrêté de juin dernier permet l’utilisation de la chevrotine de manière expérimentale pour le tir du sanglier dans plusieurs départements dont la Loire-Atlantique.
Sur proposition de la Fédération des chasseurs (territoires volontaires) et après concertation avec les services de l’État, les louvetiers, la Fédération des chasseurs et le monde agricole et selon différents critères, 262 territoires de chasses (soit 156 100 hectares) sont autorisés à utiliser la chevrotine sous conditions.
La chevrotine présente un caractère sécuritaire dans un contexte départemental avec une forte densité d’infrastructures et de constructions.
Les conditions d’utilisation de la chevrotine :

Uniquement dans le cadre des chasses collectives,
Uniquement sur autorisation du responsable de battue,
À une distance maximum de 15 mètres de l’animal,
Seulement avec des chevrotines de 21 grains ;
Un registre de tir spécial chevrotine délivré par la FDC 44 doit être obligatoirement rempli et renvoyé à la FDC avant le 15 avril de chaque année.

Retrouvez la liste complète ici.

Signaler les dégâts en quelques clics
L’application « Signalement de dégâts de la faune sauvage » permet de collecter un nombre suffisant d’informations pour :

étayer le dossier de classement Esod ;
étayer la demande de changement de statut d’une espèce ;
établir des cartographies des dégâts par espèce ;
aider à trouver de nouvelles mesures de protection.

Les espèces visées sont bien évidemment le grand gibier (cerf, sanglier et chevreuils), les espèces classées Esod (ex-nuisibles), mais aussi des espèces protégées. Les dégâts recensés concernent les productions agricoles, mais aussi d’autres ateliers de production (piscicultures, élevages de gibiers…) ainsi que les habitations, la voirie, les berges de cours d’eau, ou encore les poulaillers. Ces divers signalements permettent d’enrichir une base de données scientifique relative à la pression de la faune sauvage sur les cultures et les élevages et serviront de base aux différentes mesures à mettre en place pour en minimiser l’impact. Les photos peuvent être transmises très facilement.
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