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Interview - Semis de prairies sous couvert de méteil fourrager
Le 28/06/2024 à 10:00 I
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@CAPDL
Rencontre avec David Arnaud, installé en Loire-Atlantique, sur ses méthodes de culture. >> Comment êtes-vous venus à implanter vos prairies sous couvert ? David Arnaud : Lorsque nous implantions nos prairies, elles se salissaient énormément (mourrons, renoncules…). En 2020, nous avons essayé pour la première fois le semis de prairie sous couvert de méteil fourrager et nous en sommes très contents. Nous continuerons d’implanter nos prairies de cette manière. >> Quelle composition avez-vous choisi et quels sont les critères de choix ? La première année, nous avions semé notre récolte du méteil grain (triticale, avoine, pois fourrager et pois protéagineux) mais nous avions une trop grosse proportion de céréales, ce qui dégradait la valeur alimentaire. En deuxième année, nous avons acheté un mélange tout fait composé d’avoine, de triticale, de pois et de vesce. Puis cet automne, nous avons composé le mélange après des échanges entre éleveurs du groupe 30 000 de la chambre d’agriculture Pays de la Loire dont je fais partie (20 kg d’avoine noire + 12 kg de vesce velue + 10 kg de trèfle incarnat). L’objectif est d’optimiser la valeur MAT de notre mélange tout en gardant la couverture permettant de limiter le salissement. Nous avons également réduit la dose de semences prairiales à 1 300 graines/m², soit 20 kg/ha dans notre cas (coût de semences prairiales 120 €/ha + couvert 120 €/ha). Nous avons également augmenté la proportion de fétuque élevée dans nos prairies pour les rendre plus résilientes car le RGA devient moins adapté à nos conditions pédoclimatiques. >> Quelles sont les conditions de réussite pour réaliser le semis sous couvert ? Il faut décaler la date de semis. Historiquement, nous semions à la mi-septembre, dorénavant nous semons vers le 10-15 octobre. L’objectif est que le couvert ne soit pas « trop » développé avant l’hiver. L’implantation se fait en deux temps. Nous implantons le méteil fourrager (après une céréale déchaumée) en semis combiné « herse-rotative + semoir en ligne » à 3 cm de profondeur, puis nous semons les graines prairiales à la volée avec notre « vicon » pour qu’elles soient bien en surface. Le roulage est important, il faut le faire à petite vitesse et je pourrais justifier de le passer deux fois.
Rudy LAVAZAIS Chambre d’agriculture Pays de la Loire Ecrire un commentaire |
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