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Élevage - Enfin une amélioration de la rentabilité pour l’élevage allaitant spécialisé
Le 07/03/2023 à 10:25 I
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La chambre d’agriculture Pays de la Loire propose une actualisation 2022 des cas-types en élevage allaitant. Les cas-types illustrent la diversité de l’élevage dans l’Ouest de la France, avec des systèmes naisseurs, naisseurs-engraisseurs et engraisseurs de jeunes bovins (JB), conduits en agriculture conventionnelle ou en agriculture biologique. Ces cas-types sont la modélisation de systèmes dans le cadre du dispositif Inosys Réseau d’élevage bovins viande Ouest. L’expertise s’appuie également sur les bases de données IPG, Normabev et des différentes études réalisées. Le cas-types est élaboré à partir des résultats d’élevages pivots observés, avec des performances animales légèrement supérieures à la moyenne. Ils sont décrits en cohérence avec le potentiel pédoclimatique et les moyens de production (la conduite du troupeau, les surfaces et le travail) et sont caractérisés par mode de production (agriculture biologique ou conventionnelle), par race et par valorisation des animaux. Les exploitations sont toutes dimensionnées pour un travailleur.
Quels sont ces cas-types ? Les caractéristiques communes aux neuf cas-types sont : une exploitation individuelle avec 1 UMO totale. Les systèmes :
vices, retenues pour l’actualisation des charges suivent les tendances nationales issues de l’Ipampa Viande bovine. Faits marquants de l’année 2022 Si le printemps 2022 a permis une mise à l’herbe précoce, l’année reste marquée par une sécheresse doublée d’une canicule. Le manque d’eau et les fortes températures ont entraîné une baisse des récoltes d’herbe et de maïs de 20 à 30 % selon les secteurs avec un affouragement plus précoce au champ. L’automne doux et la pluviométrie en fin d’année ont permis un pâturage tardif de qualité. Globalement, il y a eu peu d’achats de fourrage grâce au report de stocks de 2021. L’année 2023 ne bénéficiera pas de cette sécurité. Le manque d’eau a pu pénaliser les cultures de vente avec des rendements hétérogènes. En 2022, la viande et les céréales ont bénéficié de cours très favorables avec des hausses importantes à l’exception des produits bio. Ainsi, la vache de réforme augmente de 10 à 23 % selon la race et les céréales augmentent de 25 %. Le prix de l’énergie flambe notamment. Les charges sont en hausse et, en particulier, l’aliment du bétail (+26 %), l’engrais (+72 %) et le carburant (+59 %). La décapitalisation du cheptel laitier et allaitant en France continue en 2022. Le manque de disponibilité en viande bovine française est compensé par la progression des viandes importées. La consommation globale de viande bovine en France se maintient. ![]()
Côté vaches de réforme, la diminution du cheptel et le retour de la consommation en restauration hors domicile ont entraîné automatiquement une diminution de la proportion de viande origine France. En effet, les importations, principalement intra-communautaires, ont augmenté de 22 %. Les prix sont passés de 4,90 €/kg en début d’année à 5,68 €/kg en fin d’année pour la vache U (+16 %). On constate en charolais une augmentation notable de 23 % entre 2022 et 2021 alors qu’elle n’est que de 10 % en race blonde d’Aquitaine.
rée l’année dernière. Dans ce contexte, les systèmes les plus autonomes et moins consommateurs d’intrants restent les plus résistants face à la hausse des charges.
Pour consulter l'actualisation complète, cliquez ici : https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/ CHRISTOPHE GROSBOIS POUR L’ÉQUIPE RÉSEAU VIANDE PAYS DE LA LOIRE Ecrire un commentaire |
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