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Loire-Atlantique - La capitalisation nécessaire toujours en progressionEstelle Bescond, Journaliste LAA // 06.45.70.36.68
Le 28/07/2020 à 08:00 I
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Fabrice Voiton, président d'AS44, revient sur l'étude publiée par le réseau AS sur l'évolution économique et financière de 16 systèmes de production. Le réseau AS (AS 44, 49, 50, 79, AS Cefiga 37, 72, AS Centre Loire et AS-AFAC) publie une étude sur l’évolution économique et financière de seize systèmes de production du Grand Ouest et élaborée d’après les données de ses 2 741 exploitations. Analyse avec Fabrice Voiton, président d’AS44. Une restructuration est en cours et risque de s’intensifier avec les nombreuses exploitations qui seront à céder dans les cinq ans. Ces dernières années, les exploitants investissent pour leur bien-être et celui de leurs animaux quand ils sont éleveurs. Les bâtiments d’élevage, par exemple, sont équipés d’électronique, de robots, de données techniques ou d’outils divers qui aident à la gestion du troupeau et qui permettent de limiter la main d’oeuvre. Ces améliorations peuvent attirer de potentiels salariés ou repreneurs car, aujourd’hui, beaucoup cherchent à diminuer les contraintes. Mais, cela augmente donc la valeur de l’exploitation et pose évidemment la question de la transmission. Même si les conditions de travail sont meilleures, c’est plus compliqué financièrement pour un jeune de reprendre la suite. Les capitaux sont trop élevés par rapport au revenu qu’il pourra en tirer. Si l’on veut continuer à céder aux jeunes, je pense que c’est sur le mode de transmission qu’il faut que l’on évolue. C’est un problème sur lequel nous devons travailler. Qu’en est-il des évolutions de revenus ? Le Grand Ouest a une grande diversité de productions avec des spécificités comme le maraîchage et la viticulture cognac, donc il y a de fortes disparités de revenus entre elles. Certaines, comme le porc, peuvent se retrouver en haut du tableau une année et tout en bas l’année suivante car elles sont liées aux marchés internationaux. Les revenus dépendent donc des évolutions des cours mais aussi des volumes produits. Cette année, avec la crise sanitaire, beaucoup de productions ont vu leur marché déstabilisé. C’est le cas de la viande bovine : le mode de consommation a changé pendant la période de confinement et il a fallu du temps à la filière pour s’adapter. Je note que le résultat courant se stabilise en 2018 en production avicole mais je crains une chute pour l’année prochaine car le canard, la pintade, la caille ou le pigeon ont été les filières parmi les plus touchées par la crise sanitaire. Il existe des marchés de niche, comme la vente directe, qui permettent aux agriculteurs de se sortir la tête de l’eau mais il ne faut pas oublier que la région Pays de la Loire est vouée à l’export car elle est très agricole. Ecrire un commentaire |
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