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Loire-Atlantique - Lancement d’un cycle de réflexion sur l’élevage ligérienEstelle Bescond, Journaliste LAA // 06.45.70.36.68
Le 13/07/2020 à 08:00 I
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La session de la chambre d’agriculture de Loire-Atlantique du 2 juillet était centrée sur la thématique de l’élevage, entre enjeux et perspectives. Confinement passé, les élus de la chambre d’agriculture de Loire-Atlantique se sont retrouvés en session le 2 juillet en présence du nouveau secrétaire général de la préfecture, Pascal Otheguy. Le président, Alain Bernier, a introduit la session en revenant sur cette crise sanitaire inédite : « L’impact de la Covid-19 a été plutôt modéré sur les professions agricoles par rapport à d’autres secteurs d’activités, comme l’aéronautique. En revanche, des filières ont été fortement touchées comme certaines filières d’élevage, la filière canards et pigeons, la filière horticole et le muguet, mais aussi la filière équestre avec la fermeture des centres équestres. » Au cours de cette période, la chambre d’agriculture a accompagné les agriculteurs via la publication d’informations sur les réseaux sociaux et sur le site Internet, l’envoi d’une lettre hebdomadaire et la mise en place d’un numéro d’appel spécial Covid-19. « Nous avons reçu 30 appels par jour soit environ mille appels par mois. Des actions concertées avec les collectivités locales et les autres chambres consulaires ont été menées, et je note que les conseils départemental et régional ont été très actifs pour préparer la sortie et anticiper les incidences pour le second trimestre. Je formule un espoir : que l’image positive et la reconnaissance du service rendu par l’agriculture soit durable. » Alain Bernier a ensuite évoqué divers sujets d’actualité comme le second tour des élections municipales et la nécessité d’aller à la rencontre des nouveaux élus pour leur présenter l’agriculture ligérienne, l’arrivée de la Mayenne au sein de la chambre régionale au 1er janvier 2021, la gestion des niveaux d’eau au marais de Grand-Lieu ou encore les nombreux vols d’ovins et la demande d’un renforcement de la vigilance et d’un appui auprès des éleveurs... Puis il a ouvert le sujet principal de cette session : œL’élevage ligérien : enjeux et perspectives”. Ce travail s’inscrit dans le cycle de réflexion présenté par la chambre régionale le 26 juin dernier, à l’instar de celui mené sur l’eau l’année dernière. Chaque session départementale est invitée à se prononcer sur quatre thématiques (attractivité des métiers, marchés, compétitivité et territoires) pour une restitution finale prévue début 2021 lors d’un congrès des chambres d’agriculture. Rendre le métier attractif Patrick Louis, directeur général adjoint en charge de la direction Elevage à la chambre régionale, et son collègue Pierre-Yves Amprou, chef de pôle Economie et prospective, ont dressé un état des lieux des productions d’élevage en Pays de la Loire et en ont dégagé les enjeux principaux. En effet, les effectifs de ruminants sont en repli sauf en caprins grâce à la reprise des installations et à l’augmentation de la taille des troupeaux : -9 % du cheptel souche en vaches laitières, -15 % en vaches allaitantes, -32 % en truies, -38 % en brebis mais +39% en chèvres entre 2000 et 2018. C’est en Loire-Atlantique que cette érosion est la moins marquée, sauf en ovins. En volailles, la part des effectifs de poulets augmente de 19 % au détriment de la filière dinde. Et en lait de vache, la collecte progresse alors que les effectifs sont en baisse. En quinze ans, le département a perdu un quart de ses exploitations agricoles. Au cours des dix prochaines années, le renouvellement des actifs sera un élément fort car, en moyenne dans la région, un exploitant sur deux a plus de 50 ans dans les exploitations d’élevage (56 % en élevages bovins mixtes). Cependant, on compte seulement une installation pour deux départs en élevage et polyculture-élevage. Après cette présentation complète, les élus ont été invités à donner leur avis sur papier selon les quatre thématiques avant d’en débattre à l’oral. L’axe le plus discuté a été l’attractivité : un besoin de communiquer de façon positive sur le métier tout en n’omettant pas les difficultés (rentabilité des exploitations, salaire moyen, temps de travail…) et travailler collectivement contre l’agribashing, un fléau pour nombre d’agriculteurs allant du harcèlement moral jusqu’à l’intrusion dans une exploitation. Ecrire un commentaire |
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