Tout travail effectué par fortes chaleurs doit faire l’objet de mesures de prévention. Conseils de la MSA.
Les risques de déshydratation, de coup de chaleur, voire d’accident de travail augmentent. Le coup de chaleur peut se produire quand on effectue un travail physique en ambiance chaude. Il survient lorsque le corps ne réussit pas à se refroidir suffisamment : sa température normalement de 37°C augmente et peut atteindre 40°C.
Si, au cours de travaux exécutés lors de fortes chaleurs, un travailleur présente l’un des symptômes suivants :
- Grande faiblesse, grande fatigue.
- Étourdissements, vertiges, troubles de la conscience.
- Nausées, vomissements.
- Crampes musculaires.
- Soif et maux de tête.
Si on est en présence d’une personne qui tient des propos incohérents, perd l’équilibre, perd connaissance, présente des convulsions.
Il peut s’agir d’un début de coup de chaleur : c’est une urgence !
Pour les travaux réalisés à l’extérieur
- Privilégier l’emploi de véhicules climatisés.
- Prévoir ou aménager des zones d’ombre ou des abris.
- Approvisionner les chantiers agricoles et les véhicules en eau potable, tempérée (10 ou 15°C). L’eau doit être en quantité suffisante, pour permettre aux travailleurs de boire (à raison de 3 ou 4 litres d’eau par jour, suivant le travail), pour assurer leur hygiène ou les premiers secours.
- Veiller au port de vêtements appropriés (couvre-chef protégeant la nuque, vêtements amples, légers, aérés, de couleur claire, au besoin, des lunettes filtrant le soleil, ainsi que de la crème solaire…).
La mise en place d’une organisation du travail appropriée reste indispensable lors des fortes chaleurs et vient en complément des mesures techniques
- Organiser les chantiers agricoles en tenant compte des moments de la journée où le lieu de travail est à l’ombre (versants…).
- Adapter les horaires de travail dans la mesure du possible : début d’activité plus matinal, suppression des équipes d’après-midi.
- Mettre en place une organisation du travail permettant au salarié d’adapter son rythme de travail selon sa tolérance à la chaleur.
- Réduire autant que possible les postes de travail isolés.
- Réduire ou reporter aux heures les plus fraîches de la journée les travaux entraînant des efforts physiques intenses (manutention…) ou impliquant le port d’équipements de protection individuelle chauds ou lourds.
- Réduire les cadences, si nécessaire, par des pauses supplémentaires et/ou plus longues.
- Effectuer une rotation des tâches avec des postes moins exposés.