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Pays de la Loire - Se plonger dans les chiffres pour maîtriser ses coûts de productionEstelle Bescond, Journaliste LAA // 06.45.70.36.68
Le 27/10/2020 à 08:35 I
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D’après les résultats technico-économiques présentés par Seenovia, les élevages laitiers de la région augmentent en termes de surface et de nombre de vaches dans un troupeau mais, en conventionnel, le prix du lait est toujours instable. Début octobre à Nantes, Seenovia a présenté à ses partenaires les résultats technico-économiques en élevage laitier 2019-2020. En lait, l’entreprise de conseil est présente dans 5 700 élevages des Pays de la Loire et de Charente-Maritime, soit 80 % des exploitations de cette zone, dont 450 en bio. En moyenne, un élevage laitier se compose de 77 vaches et 132 ha de SAU avec 45 % de la surface en herbe. « Entre 2016 et 2018, ces chiffres n’ont pas évolué alors que depuis 2018, ça repart à la hausse. La production laitière moyenne augmente aussi : de 580 000 litres en 2019 à 610 000 litres en 2020. La majorité des élevages ont un niveau de performance compris entre 8 000 et 9 000 kg par vaches laitières et par an. Ce niveau oscille entre 6 000 et plus de 10 000 kg/VL/an. Entre 2019 et 2020, une vache a pris 100 kg de lait brut mais la moyenne stagne toujours à 8000 kg de lait par an », précise Frédéric Tattevin, responsable Marché, Economie et Filière à Seenovia. Face à ces troupeaux à 90 % en prim’holstein, Frédéric Tattevin a voulu mettre en perspective les résultats de la jersiaise : un TB à 56,5 g/kg, un TP à 38,8 g/kg en moyenne sur les 30 élevages suivis et, surtout, un rang de lactation à 2,9. La traction pèse dans le coût de mécanisation D’autant plus que le prix du lait ne cesse de varier. Seenovia relève une moyenne de 366 €/1 000 litres sur la période 2019-2020 mais « il y a une grosse amplitude entre les moins payés et les prix les plus élevés. Ca dépend évidemment des laiteries, de la saisonnalité, de la qualité du lait… » En bio, le prix est stable depuis quatre ans et est passé de 404 à 468 €/1 000 litres en dix ans. Face à cette instabilité en conventionnel, il devient encore plus important de maîtriser ses coûts de production. Selon les résultats d’un échantillon d’agriculteurs qui travaille depuis quelques années sur cette question, les charges de mécanisation représentent 600 €/ha de SAU (travaux hors récoltes, travaux de récoltes, carburant, amortissement du matériel, entretien du matériel), soit 20 % du chiffre d’affaires. Peu importe le système choisi (grand ou petit troupeau, bio ou conventionnel, avec robot de traite et système non-pâturant ou pâturant…), « quand on se préoccupe de ses coûts de production, on arrive à les maîtriser et à atteindre les repères du réseau lait Pays de la Loire. Pour cela, il faut parvenir à passer du constat au plan d’action ». Ecrire un commentaire |
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