Echo Mes m@rchés
En blé, plus de la moitié des surfaces françaises sont récoltées.
La fourchette de variation du rendement est relativement grande.
La récolte est attendue comme étant une des plus faibles de ces 10 dernières années.
Paradoxalement, le ‘manque’de blé français, qui ne représente que 5 % de la production mondiale, impactera peu le prix à la hausse.
L’avancée de la récolte vers le nord de la France exerce plutôt une pression baissière sur le prix, ce qui est assez classique à cette période de l’année
Le prix reste encore correct entre 160-165 €/t pour du benné moisson.
Il faudra sans doute être plus patient et attendre la fin d’année au moins pour les stockeurs pour obtenir de meilleure proposition, sous réserve que la trésorerie puisse patienter jusque-là !
En maïs, aux États-Unis, malgré la surprise des baisses de surfaces lors du rapport USDA du 30 juin, la météo reste favorable alors que la période de floraison est en cours.
C’est aujourd’hui la production qui tempère le marché des céréales à toute velléité haussière.
Le maïs américain reste sous la zone de 340-350 c$/b avec une estimation de production maintenant à 381 Mt.
L’autre effet baissier moins direct est la difficulté de la filière éthanol à retrouver le rythme de production et consommation d’avant la crise de la Covid-19.
En France, selon CéréObs, 82 % des maïs sont jugés dans un état bon à excellent contre 83 % la semaine dernière. La poursuite d’un temps sec sur les prochaines semaines est à surveiller.
Le colza, profite de la demande chinoise sur le soja qui contractualise de nouveau des volumes importants aux États-Unis.
Le bilan sur la graine européenne reste déficitaire et tributaire des importations.
Le prix se stabilise au-dessus de 380 €/t (Euronext).
Point positif, l’huile de palme est sur une tendance haussière à court terme.
Par contre, le pétrole peine à passer au-dessus de 41 $ baril sur le WTI américain.
Etienne Barbarit
Conseiller équipe AgroPV Référent Mes m@rchés