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Protection des cultures - Intervenir dans de bonnes conditions et adapter les traitements au contexte de l’année
Le 28/04/2023 à 17:03 I
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![]() © ARVALIS
Le point sur la situation sanitaire dans les parcelles de céréales et les recommandations pour optimiser les interventions. La météo changeante laisse peu de créneaux pour intervenir dans les parcelles. Les opérations se bousculent entre protection des céréales, récolte de fourrages, épandages et semis de cultures d’été. Les conditions favorables à la pulvérisation sont difficiles à trouver : pluie, vent, fortes amplitudes thermiques, manque de portance, limitent les possibilités de passage. Il convient d’être très prudent vis-à-vis des conditions d’application, notamment à l’approche du stade sensible de la méiose. Cette dernière, phase de la formation du pollen, est un stade particulièrement sensible pour les céréales. Il survient pour le blé autour du stade Dernière feuille ligulée, quand le sommet de l'épi touche la ligule de l'avant-dernière feuille, soit environ dix jours avant l'épiaison. Pour les orges, ce stade correspond à la sortie des extrémités des barbes. Durant cette étape, souvent très courte (un à deux jours), la culture est très sensible aux stress. En cas d’application phytosanitaire, il convient donc d’intervenir dans de bonnes conditions :
Adapter la protection fongicide au contexte de l’année La septoriose, favorisée par les pluies régulières, arrive plus précocement que d’habitude. Rappelons que les symptômes foliaires apparaissent sur un étage foliaire huit à dix jours après la contamination par le champignon et que les fongicides ont principalement une action préventive. À ce jour, les variétés sensibles à la septoriose ont déjà nécessité un T1 – celui-ci n’a malheureusement pas toujours pu être réalisé. Il conviendra d’appliquer un T2 renforcé, dès le stade Dernière feuille étalée, dans ces situations d’impasse. Quant à l’oïdium, il est en recrudescence dans certaines parcelles. Ce champignon est favorisé cette année du fait de l’abondante biomasse développée en sortie d’hiver et de l’excès d’alimentation en azote en début de montaison. L’atmosphère humide constante dans le feuillage abondant permet la progression du parasite. La maladie est à surveiller tout particulièrement sur les variétés sensibles. Dans les parcelles où la maladie progresse sur les dernières feuilles à un niveau important (lire encadré), il faut envisager d’adapter le prochain traitement fongicide en ajoutant un anti-oïdium spécifique – les produits à base de fenpropidine sont ceux qui procurent l’action la plus curative vis-à-vis de cette maladie. En revanche, si la maladie est cantonnée uniquement en bas de tige ou à des niveaux modérés sur le feuillage, il n’est pas justifié d’ajouter d’anti-oïdium à la protection initialement prévue. Anne-Monique Bodilis – Arvalis Encadré : Rappel des seuils d’intervention vis-à-vis de l’oïdium Pour déterminer les seuils, il faut observer les feuilles supérieures sur une vingtaine de plantes.
Une feuille est considérée comme atteinte, lorsque le feutrage blanc couvre plus de 5 % de la surface. Ecrire un commentaire |
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