Événement Le ministre de l’Agriculture était en Vendée vendredi pour visiter la ferme expérimentale et découvrir ses projets de recherches autour de l’élevage bovin.
Vendredi 8 octobre, le ministre de l’Agriculture a visité la ferme expérimentale des Etablières, visiblement très intéressé par la modernité et la pertinence des projets des recherches en cours. « Ce que vous faîtes, c’est très impressionnant, a répété à plusieurs reprises Julien Denormandie, à la fois sur le fond, le contenu, la méthode pour qu’elle soit pédagogique, technique et pratique. »
Le ministre a rappelé à quel point « trouver les bonnes solutions à tous les défis auxquels les agriculteurs sont confrontés au quotidien » était essentiel. La présentation de l’e-clôture, une clôture virtuelle pour le pâturage des bovins, ou du projet Green Feed, autour de l’émission de méthane des bovins, l’ont donc particulièrement intéressé. « La réduction des émissions de méthane, c’est l’équation à résoudre dans les prochaines années. »
« L’innovation est au cœur du modèle agricole français depuis des décennies, et ici, à la ferme expérimentale des Etablières, on en a la parfaite démonstration, a ensuite commenté Julien Denormandie. Le secteur agricole a toujours su s’adapter aux défis que les Français lui demandait de relever. S’adapter nécessite de se poser des questions et d’innover pour apporter les bonnes réponses. Et aujourd’hui, cette innovation doit faire face aux défis du changement climatique et aux défis nutritionnels. »
Et pas d’innovation sans soutenir les entreprises qui conçoivent et développent ces solutions d’avenir. D’où le lancement il y a un mois par le gouvernement du projet French Agri Tech qui doit structurer et accélérer l’innovation agricole.
« Nous investissons dans ceux qui innovent pour vous fournir le matériel dont vous avez besoin et nous accompagnons ainsi le secteur agricole dans cette troisième révolution. Après la mécanisation d’après-guerre, après l’agrochimie dans les années 60/70, cette troisième révolution agricole est celle de la connaissance et du vivant. Elle repose sur quatre axes : le numérique, la robotique, la génétique et le biocontrôle. Quatre termes qui parlent beaucoup aux agriculteurs et sur lesquels nous allons va pouvoir davantage investir grâce à France 2030. »
Article complet à retrouver dans la Vendée Agricole du 15 octobre.