Pays de la Loire - Pour avoir du lait à transformer, il faut du prix

La collecte mondiale des grands bassins mondiaux poursuit sa progression notamment sous l'effet de la collecte européenne (+0,4 % de janvier à août  2017), des états-Unis (+2 %) et de la Nouvelle-Zélande (+2,4 %). La demande internationale en produits laitiers demeure dynamique, les disponibilités en matière grasse limitant toutefois les envois de beurre.

Les cours des produits industriels évoluent toujours de façon contrastée. Malgré une légère dégradation des cotations européennes de beurre à 5 860 €/t, le niveau de prix reste très élevé exprimant le déséquilibre entre l'offre de matière et la demande croissante au niveau mondial.

Les cours de la poudre de lait écrémée restent à un niveau très faible (1 600 €/t) après la fermeture de l'intervention publique le 30  septembre. Une intervention qui ne se réouvrira que le 1^er  mars 2018. La gestion des stocks d'environ 370 000  t de poudre de lait par la Commission, dans cet intervalle, va être déterminante dans un marché qui a vu toutefois les exportations européennes progresser de 43 % en huit mois. Dans ce contexte, la valorisation beurre/poudre reste à 347 €/1 000  l pour le mois d'octobre.

Le problème de la filière laitière est le fonctionnement du marché intérieur et la relation entre les opérateurs. La donne est simple : du prix pour les producteurs du lait pour du lait durablement pour la filière.