Mi-janvier, la restitution du repérage des exploitants agricoles de plus de 55 ans a eu lieu sur six communes du nord de la Communauté de communes Sèvre et Loire (Le Loroux-Bottereau, Divatte-sur-Loire, Saint-Julien-de-Concelles, Le Landreau, La Remaudière, La Boissière-du-Doré). Le but est d’anticiper la transmission des exploitations.
Le travail d’enquête au sein des six communes du nord de la Communauté de communes Sèvre et Loire (Le Loroux-Bottereau, Divatte- sur-Loire, Saint-Julien-de-Concelles, Le Landreau , La Remaudière, La Boissière-du-Doré) a débuté en 2023 par des jurys communaux et enprenant contact auprès des exploitants. L’objectif est d’obtenir une vision sur les scénarios de cessations dans les cinq à dix ans à venir. Ce travail est financé par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation dans le cadre du programme AITA (Accompagnement à l’installation et à la transmission en agriculture). Il vise à d’aboutir à des actions de sensibilisation individuelles ou collectives.
Focus sur les futurs cédants
93 chefs d’exploitation de 55 ans et plus ont été recensés. 39 % d’entre eux n’ont pas de réelle visibilité quant à leur succession. Une exploitation sur deux sera concernée par la transmission dans les dix ans avec des hétérogénéités géographiques. Si la zone maraîchère en bord de Loire est moins en tension, il en est tout autre pour les communes d’élevage ou viticoles. C’est 43 % des actifs viticoles qui cesseront leurs activités dans les dix ans et 56 % pour l’élevage bovin viande.
Opportunités et inquiétudes
Et pourtant, le territoire est attractif. Il possède des structures transmissibles, surtout en lait et en viticulture. La commune maraîchère de Saint-Julien-de-Concelle est plus jeune. Il faut continuer ici à capitaliser. Cependant, une part non négligeable de foncier est concernée par la transmission (41 %) avec un risque de délaissement viticole ou l’abandon des prairies de coteaux.
Action sur la transmission
En fin de restitution, la chronologie d’un projet de transmission a été présentée : une transmission se prépare trois à cinq ans avant la cessation. Des actions concrètes ont aussi été avancées comme un prochain Viti’Bus avant que des échanges avec les élus présents s’engagent. Des problématiques agricoles ont été abordées : sur les jeunes qui s’installent plus tard, sur le bâti agricole, sur les problèmes de cohabitation avec le public non agricole. À l’écoute, les élus ont aussi avancé un manque de représentativité agricole dans les conseils municipaux.
Installation/Transmission : deuxième édition du Viti’Bus pour la Communauté de communes de Sèvre et Loire
Le prochain Viti’Bus de la transmission aura lieu le 21 mars sur le territoire de Sèvre et Loire. Cette deuxième édition, qui vise à mettre en relation les cédants et les candidats à l’installation, s’inscrit avec beaucoup d’espoir dans le catalogue des actions imaginées par la chambre d’agriculture Pays de la Loire pour faire face à l’enjeu du renouvellement des générations en viticulture
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