Accueil > Actualités
Viticulture - Les vignerons, premières vigies contre la flavescence dorée
Le 10/05/2023 à 10:01 I
Soyez le 1er à déposer un commentaire
@CAPDL
L’automne dernier, un foyer de flavescence dorée a été détecté dans le Saumurois. Les vignerons doivent se montrer attentifs et signaler au plus vite toutes suspicions à leur conseiller. La lutte contre la flavescence dorée s’apparente à une course contre la montre, avec la mobilisation de tout le peloton ! À l’automne dernier, un foyer a été détecté dans le Saumurois et a été géré immédiatement par les services de l’État et la contribution des vignerons, avec une prospection autour du foyer dans un rayon de 500 m. Un autre cas a été identifié en pépinière en Loire-Atlantique. Le statut est différent puisqu’il s’agit d’une pépinière mais cela démontre la nécessité des vignerons à demeurer attentifs à cette maladie. « On a beaucoup communiqué dans les bulletins de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire ou sur les réseaux sociaux (Facebook et Linkedin), en diffusant des photos. Nous invitons tous les vignerons à se joindre à nous car plus on sera nombreux, plus la prospection sera serrée. Notre objectif est d’avoir un référent par territoire et une chaîne d’information qui alertent le plus vite possible pour faire des prélèvements », explique Pauline Ardois, conseillère à la chambre d’agriculture Pays de la Loire. Bien sûr le message de prévention s’adresse à tous mais une attention particulière doit être portée par les vignerons qui pratiquent les vendanges manuelles. Et surtout, le premier réflexe : « il ne faut pas avoir peur et prévenir tout de suite son conseiller. On arrache le cep malade et on prospecte sur les parcelles autour et celles plus éloignées du même vigneron qui aurait pu transporter la cicadelle avec son matériel. Un arrêté de traitement obligatoire est pris contre le vecteur. Ensuite, on prospecte sur plusieurs années pour surveiller l’éventuelle apparition d’autres ceps malades. Si aucun symptôme n’apparaît, c’est réglé !», rassure la conseillère. Le pire serait de faire l’autruche car plus on attend, plus la maladie s’étend sur les parcelles. Selon Pauline Ardois, « si un foyer est trouvé rapidement, cela peut être endigué ». Reconnaître la flavescence et son vecteur « Les symptômes ressemblent à une autre maladie, celle du bois noir, mais la flavescence dorée est plus inquiétante. On parle de jaunisse car le bois noir et la flavescence dorée ont exactement les mêmes symptômes et il est impossible de les distinguer à l’œil nu et sans analyse en laboratoire. Pour avoir un soupçon, il faut identifier au moins deux symptômes. Le plus visible, ce sont les feuilles qui se recroquevillent vers l’extérieur. Elles deviennent craquantes et palissent. Elles virent au jaune pour les cépages blancs et au rouge-noir pour les cépages rouges. On constate un dessèchement ou une absence de grappes. Il y a aussi un défaut d’aoûtement, les bois restent verts presque bleus et deviennent caoutchouteux. Ces symptômes peuvent ressembler à ceux d’autres maladies, c’est pour cela qu’il en faut au moins deux pour avoir un doute », liste la spécialiste. Le vecteur est la cicadelle de la flavescence dorée. « Il faut retourner les feuilles et les larves se trouvent sur la face intérieure. On les différencie de celles de la cicadelle verte car elles ont un point noir au bout de l’abdomen. Il faut retourner les feuilles délicatement car les larves ont tendance à sauter et on peut passer à côté », conseille Pauline Ardois. Delphine Cordaz Ecrire un commentaire |
DERNIERES NEWS
Formulaire mise en relation foin 2024
Consultez la carte mise en relation foin 2024
FORMULAIRE DE DÉGÂTS
DE GIBIERS LIVRET EMPLOIS
SAISONNIERS 2024 |
Agri44
Rue Pierre Adolphe Bobierre, La Géraudière
44939 Nantes
Téléphone : 02 40 16 38 08