Seenovia a présenté la synthèse des résultats technico-économiques des 2300 élevages laitiers qu’elle suit plus précisément, au sein de ses 6385 élevages laitiers adhérents. L'analyse montre que ceux qui s'en sortent mieux sont ceux qui sont bons sur tous les postes.
Comme elle a en l’habitude depuis quelques années, l’entreprise Seenovia (autrefois Elevage conseil Loire-Anjou sur la zone44- 49), a proposé un rendez-vous à plusieurs de ses partenaires pour faire un point sur la campagne laitière écoulée 2017-2018.
La remontée du prix du lait, après trois campagnes de baisse, constitue le fait important de la campagne 2017-2018. En moyenne, sur la campagne, les élevages conventionnels suivis ont été payés 348 €/1000 l (+ 35 €par rapport à 2016-2017 en moyenne). Toutefois, ce prix ne se situe que juste à la moyenne des 8 dernières années ! Et par ailleurs, dès janvier 2018, le prix payé s’est nettement rapproché de celui de la campagne précédente.
Dans ce prix payé, 1,80 €/1000 l en moyenne sont liés à l’augmentation des taux (TP et TB ) : « Sans doute l’effet des bons fourrages et de la génétique » explique Frédéric Tattevin, responsable de marché économie à Seenovia. Côté pénalités, le quart des élevages n’en ont pas ; la moitié ont moins d’1€/1000 l et 20 % ont hélas plus de 4 €/1000 . « Certains ont même 10 à 12 € de pénalité !».
Du côté du lait bio, le prix payé est toujours stable campagne après campagne, avec même une augmentation de 16 €/1000 l pour atteindre 464 € cette campagne. Les taux et la qualité sanitaires sont également en hausse.
Focus sur les meilleurs
La marge brute des élevages conventionnels en race Prim’Holstein (1380 élevages) s’établit à 222 €/1000 l : « Globalement, nos éleveurs ont bien travaillé. Ils ont su transformer 35 € de prix du lait en plus en 35 € de marge brute en plus ». Cette économie de concentrés n’est toutefois par le seul paramètre responsable d’une meilleure marge brute. En dehors de leurs dépenses moindres en concentrés (pour les vaches et les génisses), les élevages se situant dans le quart supérieur des marges brutes se différencient par leurs meilleurs rendements en maïs et en herbe, par un peu plus de pâturage, par une meilleure qualité du lait, par un âge plus précoce au 1er vêlage. En revanche, ils ne sont pas plus grands que les autres, n’ont pas plus de surfaces en maïs et ne sont pas plus productifs par vache que les autres. Enfin Frédéric Tattevin estime que leur réussite passe aussi par la bonne connaissance et le bon suivi de leurs coûts de production !
Plus d'information dans votre édition de Loire-Atlantique agricole du 5 octobre 2018.
La synthèse complète est disponible en cliquant sur le lien ci-dessous.