Élu mardi 9 avril président du Groupement de défense sanitaire de Loire-Atlantique (GDS 44), Samuel Cadiou se présente et présente les priorités de son mandat.
Samuel Cadiou, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis producteur laitier à Grandchamps-des-Fontaines, au Gaec L’Oasis, avec trois associés tiers, avec une production d’1 300 000 litres de lait et une surface de 220 ha. Je me suis installé en 2005. Je suis administrateur de mon canton pour le GDS depuis 2008 et je suis rentré dans le bureau du GDS depuis 2015 et j’en ai été le vice-président. Sur le plan personnel, j’ai 45 ans, je suis marié et j’ai un enfant de 20 ans.
Comment envisagez-vous votre mandat de président, avec votre équipe au bureau du GDS 44 ?
Nous sommes, en effet, une équipe, avec neuf membres restés dans le bureau. Durant la mandature, nous souhaitons rester proches des éleveurs et maintenir un maillage territorial et une dynamique locale, pour faire remonter les problématiques du terrain, pour ainsi répondre au plus vite aux demandes des éleveurs. Nous aimerions mettre en place des actions communes et suivre au plus près leurs préoccupations. Cette année, nous avons renouvelé nos délégués dans le département : nous en comptons aujourd’hui 25 cantonaux et 315 communaux.
Quels ont été les gros dossiers gérés en 2023 ?
Plusieurs maladies nous ont occupés pendant un peu de temps l’an dernier, comme la Maladie hémorragique épizootique (MHE) : nous avons eu un cas en Loire-Atlantique, et ça peut revenir.
L’an dernier, nous avons mené une étude sur la mortalité dans les élevages bovins (Viande et Lait) en Loire-Atlantique. Elle devrait être publiée en juin prochain et apporter des éléments pour aider les éleveurs (au niveau économique et sanitaire).
Quelles sont les priorités du GDS pour l’année à venir ?
Parmi les sujets qui nous préoccupent, nous avons l’éradication de la Rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) d’ici 2027, qui reste un objectif de la loi de santé animale (LSA). Autre maladie dont nous avons déjà entamé l’éradication, la Diarrhée virale bovine (BVD) et pour laquelle nous attendons l’appui de l’État. En attendant, les dépistages sont déjà engagés. On reste vigilant sur la fièvre catarrhale ovine (FCO) et les nouveaux stéréotypes. Car cette maladie, transmise par les moucherons, reste à surveiller.
Autre objectif pour 2024 : garder l’objectif d’un retour financier direct aux éleveurs à 50 % du budget de cotisation, dans le cadre de remboursements d’analyses, de saisies, d’aide ou diagnostic ou caisse « coups durs ».
Propos recueillis par Yvelise Richard